La ville ocre change sa couleur de référence pour quelques jours. Du 14 au 19 juin, Marrakech se met en effet... au vert, à l'occasion du Congrès mondial pour l'éducation à l'environnement (WEEC 2013), délocalisé pour la première fois dans un pays arabe (cf. p. 36). Le choix du Maroc n'est pas, à ce titre, fortuit. Il faut dire que le Royaume a inscrit depuis quelques années la protection de l'environnement parmi les priorités dans son agenda de développement, comme en témoigne l'adhésion aux principes de la Déclaration de Rio, à l'Agenda 21, ainsi qu'aux accords environnementaux multilatéraux. Et le meilleur symbole de cet engagement est la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement, présidée par SAR la princesse Lalla Hasnaa, qui a fait de l'éducation à l'environnement l'un de ses chevaux de bataille. Un pari réussi, dont la pertinence se mesure par la mise en place des éco-écoles qui ont permis d'introduire l'éducation à l'environnement dans les écoles primaires. Ce sont ainsi pas moins de 675 écoles de 16 régions et 81 délégations qui se sont inscrites à ce programme entre 2010-2013. Et, d'ores et déjà, la généralisation de ce programme à l'ensemble du pays a été acté. C'est dire qu'il faut battre le fer tant il est chaud. Car, ce sont à ces enfants d'aujourd'hui, qui portent les enjeux de la préservation de l'environnement en bandoulière, que seront confiées, demain, les clés du développement économique du Royaume. Les éduquer à l'environnement, c'est les éduquer à respecter Dame nature. Les éduquer à l'environnement, c'est les éduquer à préserver toutes ces richesses qui les feront grandir dans un environnement sain et prospère. «La terre ne nous appartient pas, elle nous est prêtée par nos enfants», dit un proverbe amérindien. Proverbe que doivent, impérativement, s'approprier les adultes pour servir de modèle à tous ces enfants marocains. Par Fatima Ouriaghli Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.