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Politique énergétique
Publié dans Finances news le 16 - 06 - 2005

La vulnérabilité de notre pays et sa dépendance directe des fluctuations du marché énergétique international n’est pas sans conséquences pesantes sur notre économie nationale. Toutefois, au regard des impacts négatifs d’une telle vulnérabilité, on se demande si le Maroc dispose vraiment d’une politique énergétique bien claire.
Comme les énergies renouvelables restent chères et hors de portée des pouvoirs publics et des opérateurs économiques, le choix stratégique en la matière devra se faire, nécessairement, avec ce qui existe sur le terrain.
Certes, l’Etat est contraint à une logique de désengagement et d’ouverture du secteur; mais cela n’exclut en rien que la sécurité de l’approvisionnement demeure une tâche essentielle qui relève de son ressort.
Avec un montant de 26 milliards de DH, soit 95% de la facture énergétique, cette dépendance «sans faille» à l’égard des fluctuations du marché doit être résolue en faveur d’une vision cohérente devant aboutir à un double objectif : une consommation rationnelle et un tissu national compétitif.
D’ailleurs, c’est dans ce cadre que certains analystes ont interprété l’introduction de l’horaire continu qui entrera en vigueur à partir du 4 juillet prochain. D’un autre point de vue, cette année 2005 a vu l’entrée en force du gaz naturel, notamment avec la centrale de Tahaddart qui consommera 500 millions m3 par an.
Ceci est d’autant plus remarquable que le pétrole ne représente actuellement que 60% dans le bilan énergétique, alors qu’il était de 90%, il y a une décennie.
Ceci démontre que «la culture» des énergies renouvelables commence à germer dans l’esprit de l’Etat et celui des opérateurs économiques.
La contribution du charbon, par exemple, continue sur sa lancée constatée, depuis quelques années, avec un pourcentage dans le bilan énergétique qui a atteint en 2004 31,5%. En effet, il ne faut pas oublier que 57% de l’électricité au Maroc est produite par le charbon.
S’agissant justement de la facture énergétique, qui est jugée excessive par rapport aux données actuelles du tissu industriel, la consommation a atteint 12 MTEP, en 2004, sans compter 3 MTEP en bois.
Utilisée essentiellement dans la production des biens et dans le secteur des services, l’électricité souffre encore du faible taux de consommation par habitant. D’après les statistiques émanant de la Fédération de l’Energie, cette consommation est insignifiante du moment qu’elle ne dépasse pas 480 kw/h par habitant. Dans le monde rural, le bilan de la consommation énergétique pourrait être lu de manière plus optimiste.
Avec une électrification accrue attendue en 2007, l’électricité pourrait s’avérer comme un moyen utile pour combattre les désagréments liés à la déforestation ou à la sécheresse.
D’un autre point de vue, la libéralisation du secteur énergétique nécessite, a priori, une réelle restructuration et régulation des secteurs pétrolier et électrique, avec l’émergence d’une industrie gazière qui serait en mesure d’accompagner ces deux filières. C’est ainsi que d’importants projets énergétiques ont pu être financés au Maroc sans avoir nécessité de fonds publics émanant du Budget de l’Etat.
D’ailleurs, les chiffres publiés par la Fédération de l’Energie enseignent paradoxalement que l’Etat s’appuie sur le secteur énergétique pour la consolidation de ses ressources fiscales avec un montant de 12 milliards de DH au titre de la TVA et de la redevance sur le gaz naturel, sans omettre la TIC.


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