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Indice du coût de la vie : Quand les produits alimentaires grèvent les budgets !
Publié dans Finances news le 13 - 12 - 2007

* L’indice du coût de la vie (ICV) a enregistré une baisse de 1% par rapport à l’année précédente, même si l’indice des produits alimentaires s’est apprécié de +0,8%.
* La flambé des prix n’a concerné que les produits alimentaires et ce sont les couches sociales les moins favorisées qui en souffrent le plus.
Au moment où la majorité des citoyens marocains déplore la hausse des prix, les établissements publics (HCP, BAM…) affirment que l’indice du coût de la vie (ICV) a enregistré une baisse de 1% par rapport à l’année précédente, pour s’installer à 2,2%. Cela a poussé le simple citoyen à considérer que ces statistiques ne représentent pas la réalité économique.
Cette baisse de l’ICV restera incompréhensible sans une analyse des éléments le constituant. En effet, touchant directement les couches sociales les moins favorisées, l’indice des produits alimentaires a enregistré pendant les cinq derniers mois une hausse de +0,8%, avoisinant le niveau de 3,5%, mais l’impact de cette augmentation n’a pas été remarquable sur l’ICV général à cause de la chute libre enregistrée, dès le début de l’année, de l’indice des produits non alimentaires
(-1,6%). Les analystes du ministère des Finances et de la Privatisation expliquent cette baisse par «la décélération des prix des transports et communications dont le rythme d’accroissement est devenu négatif (-2,2% à fin septembre 2007), après une hausse remarquable de 10,2% à fin septembre 2006».
Hausse du prix des produits
alimentaires
Parmi les principales causes de l’augmentation des prix des produits alimentaires, la hausse des cours des céréales à l’échelle internationale pendant une année où la production nationale était largement déficitaire. En effet, la production de céréales a enregistré l’année 2006/2007 une baisse draconienne pour se situer à 21 millions de quintaux, soit un déficit de production, par rapport à l’année précédente, de 80%. Cette forte fluctuation a toujours caractérisé la production de céréales, d’autant plus que la majeure partie de la production est assurée par une agriculture-bour. Par conséquent, le faible niveau de pluviométrie affecte directement la production et ce sont les marchés internationaux auxquels le Maroc a recours pour combler le déficit. Selon l’économiste Driss Benali, «l’analyse du choix de s’approvisionner sur les marchés internationaux fait intervenir plusieurs éléments. Par exemple, si le Maroc décide de consacrer une partie de l’agriculture à la production des céréales, il ne faut pas nier le fait que notre pays soit soumis à des cycles irréguliers de sécheresse. Cela rend cet objectif de première nécessité difficile à atteindre, surtout avec l’accroissement des changements climatiques». En contrepartie, ajoute-t-il, «le Maroc a décidé d’abandonner la culture des céréales en considérant que cette agriculture n’est pas rentable et qu’on peut s’approvisionner sur les marchés internationaux. Ce choix a été pris à un moment où les prix de cette matière se situaient à des niveaux relativement rationnels. Cependant, l’intervention des nouveaux pays émergents tels que la Chine et l’Inde sur les marchés internationaux a eu comme conséquence l’augmentation des prix. Il ne faut pas oublier le fait qu’une partie de plus en plus importante des céréales est consacrée aujourd’hui à des besoins énergétiques». «Tout cela a accéléré l’augmentation des prix des céréales au niveau international, ce qui constitue un handicap notamment pour un pays comme le Maroc où une partie importante de la demande est assurée par les marchés internationaux», conclut-il.
Production locale vs recours
à l’étranger
Le choix d’assurer l’alimentation du marché national par une production locale de céréales reste un objectif difficile à atteindre. À titre d’exemple «le Royaume a décidé dès les années 70 d’assurer l’alimentation du marché national en matière de sucre par une production nationale. Cependant, plusieurs analystes critiquent, actuellement, ce choix à cause du coût élevé de production», explique Driss Benali. En revanche, il constate que «le Maroc a limité sa dépendance vis-à-vis des marchés internationaux tout en achevant un niveau élevé de savoir-faire dans ce domaine».
Le fait d’adopter une politique totalement libérale par l’approvisionnement sur les marchés internationaux risque de soumettre la sécurité alimentaire aux aléas des marchés internationaux. La meilleure preuve de ce constat est la secousse des cours des céréales au niveau international qui a été suivie d’un climat d’instabilité des prix pendant plus de deux mois sur le marché national. Cette hausse des prix, accompagnée d’une flambée générale des denrées de première nécessité (huile, lait…), a engendré une crise sociale qui est arrivée à son paroxysme notamment chez les couches sociales les moins favorisées. Normalement, «l’augmentation de l’ICV se répercute sous forme d’une baisse générale du pouvoir d’achat. Mais comme la hausse n’a concerné que les produits de première nécessité, ce sont les couches sociales les moins favorisées qui vont en souffrir le plus, puisque la majeure partie du budget des ménages de cette couche sociale est consacrée à des biens de subsistance», stipule Driss Benali.


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