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Afrique : 2019, une année pleine de chambardements
Publié dans Finances news le 05 - 03 - 2019

- Les élections présidentielles de cette année inspirent un signe d'amélioration de la gouvernance.
- Les pays africains aspirent à plus de cohésion économique avec la mise en place de la zone de libre-échange continentale.
- Le continent africain promet de bonnes perspectives économiques pour cette année.

Ecrit par : Badr Chaou

2019 est une année cruciale pour la vie politico-économique du continent africain. En perspectives : La reprise de la dynamique économique dans certains pays de la région, la remontée des prix des matières premières, des élections présidentielles dans plusieurs pays, et finalement la ratification de la zone de libre-échange continentale que le continent aspire voir entrer en vigueur. Des transformations dans le paysage africain qui apporteront sans aucun doute de nouvelles perspectives aux économies de la région.

Transformation et diversification
Au moment où l'économie mondiale connaît une nette décélération de sa croissance, l'Afrique voit ses perspectives économiques s'améliorer. Déjà, d'après la mise à jour des perspectives économiques du Fonds monétaireinternational (FMI) publiés récemment, en Afrique subsaharienne, la croissance devrait être de 3,5% en 2019 et 3,6% en 2020.
D'après la même source, plus d'un tiers des pays subsahariens devront connaître une croissance de plus de 5% en 2019–20, en dépit de la diminution des cours du pétrole qui a entraîné des révisions à la baisse pour la croissance de l'Angola et le Nigéria. Des économies toujours hantées par le spectre de la baisse des cours des matières premières.
En effet, rappelez-vous au début de l'année 2014, des pays dont l'économie demeure fortement dépendante des cours des matières premières, en l'occurrence de la manne pétrolière, comme la Guinée équatoriale ou l'Angola, avaient amplement pâti de la baisse des cours eu égard à la part qu'engrange le brut dans le PIB (50%). Abdou Diop, Managing Partner ducabinet Mazars Audit & Conseil, avait indiqué récemment lors d'une récente conférence organisé par le cabinet Mazars, sous le thème « Les enjeux de l'Afrique en 2019» : «Lorsque les cours de matières premières tels que le brut, les métaux, les métaux précieux avaient atteint des niveaux très bas, les pays africains ont entamé une réflexion autour de la diversification de leurs économies».
Aujourd'hui, les cours des matières premières repartent à la hausse pour atteindre des niveaux d'équilibre, ce qui ne décourage pas les pays du continent à revoir leurs économies et aspirer à une diversification de celles-ci, à travers à titre d'exemple les commodités agricoles.

Elections dans les pays africains
Afin de soutenir leurs économies, les pays du continent devraient poursuivre leurs efforts pour drainer les investisseurs en proie de relais de croissance. La confiance de ces derniers est une condition sine qua none pour espérer attirer leurs capitaux. Une confiance qui passe d'abord par la stabilité de l'environnement politique sur lequel les yeux des porteurs de capitaux restent rivés. En effet, on assiste aujourd'hui à une période cruciale dans la vie politique africaine avec les élections présidentielles tenus dans plusieurs pays dont le Sénégal et le Nigéria dernièrement, et à venir dans d'autres pays du continent tels que l'Afrique du Sud le 8 mai prochain. «Actuellement, certains pays africains transitent par une période historique avec la tenue des élections ce qui ne demeurera pas sans impact sur l'avenir économique de la région, qui est en train de connaître une évolution de son modèle de gouvernance. Cela est un signe positif que transmet le continent africain», a indiqué lors du même événement Francis Kpantide, journaliste et enseignant à Sciences Po Paris.

Pour une meilleure cohésion économique
Par ailleurs, le continent africain aspire à devenir un pôle économique incontournable, d'où les maints efforts fournis en vue de dynamiser l'échange commercial intracontinental. Des projets d'infrastructures en cours de concrétisation, notamment en Afrique de l'ouest, faciliteront sans aucun doute la connexion des économies de la région.
En ce sens, Yacine Fal, Directrice générale adjointe au bureau régional de développement et deprestations de services pour l'Afrique du Nord de la Banque africaine de développement (BAD), a indiqué : «Les différents projets d'infrastructures dans plusieurs domaines, tels que celui des énergies, de transport maritime ou terrestre, que connaissent une multitude de régions africaines, créeront sans aucun doute de nouvelles opportunités économiques, de la valeur ajoutée et plus de dynamique commerciale». Un modèle économique à travers lequel les pays membres aspirent à créer des opportunités pour les entreprises du continent, et mettre en place plus de cohésion régional, surtout avec la réduction des barrières tarifaires. «Cette zone de libre-échange continentale aura pour but d'harmoniser les économies du continent à terme, et c'est ce que nous visons», poursuit Abdou Diop.


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