La charte RSE de la Confédération est conforme à la norme internationale ISO 26.000. Les objectifs de la RSE toujours opérationnels et mesurables. La CGEM encourage l'instauration de la responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) auprès de ses membres. La Confédération a créé une commission dédiée et lancé un label au profit des sociétés qui respectent ses règles. Le patronat veut également que ses normes soient au diapason avec les standards à l'international. A cet égard, la CGEM a commandé une étude auprès du cabinet français Vigeo. Les résultats ont été rendus publics dernièrement ; il en ressort que la charte de la responsabilité sociale, telle qu'adoptée par le patronat, est conforme à la norme internationale ISO 26.000. Au nombre de neuf, les axes de la charte de la RSE portent notamment sur le respect des droits humains, la non discrimination au travail, la lutte contre le travail forcé et le droit des enfants, l'amélioration des conditions de travail, la promotion de l'emploi, la lutte contre la corruption, la concurrence loyale, et la promotion de la RSE chez les fournisseurs et les sous-traitants... «La CGEM rejoint les lignes directrices de la norme ISO 26000 des responsabilités sociales des entreprises opérant dans un contexte marocain et met en exergue les enjeux prioritaires d'une économie émergente. Les objectifs de la RSE sont toujours opérationnels et mesurables», a indiqué Fouad Benseddik, Directeur général de Vigeo. Pour rappel, la charte de la responsabilité sociale de l'entreprise a été adoptée en 2006. Le Label CGEM pour la RSE est une distinction à travers laquelle la Confédération patronale reconnaît la pleine conformité des pratiques sociales d'une entreprise membre. Ce label est accordé, rappelons-le, après un processus d'audit assuré par un cabinet extérieur. Le simple respect de leurs obligations légales par les entreprises ne suffit plus pour assurer les citoyens/consommateurs qui attendent souvent de l'organisation économique qu'elle leur garantisse non seulement les meilleurs produits, aux meilleurs prix, mais aussi que leur processus de production soit intégralement respectueux de la dignité de la personne et du milieu naturel. Les entreprises sont tenues de rendre compte de leur conduite à cet égard, tant à leurs parties prenantes qu'à l'opinion publique; le challenge qu'elles doivent relever ainsi est à la mesure de l'opinion que l'on se fait de leur rôle dans l'évolution contemporaine. L'exigence d'un comportement éthique des entreprises doit prendre naissance d'abord en relation avec les activités des sociétés multinationales, pour atteindre ensuite leurs sous-traitants et s'étendre inéluctablement bien au-delà de la sphère de l'économie. A travers la RSE, la CGEM veut lutter contre l'économie informelle et encourager ses adhérents à veiller à l'adoption d'une démarche éthique au sein de leurs entreprises.