1.000 invités dans un espace B To B pour accélérer la coopération sud-sud. Tayeb Fassi Fihri et Abdelatif Jouahri seront de la partie. A moyen terme, les filiales africaines contribueront à hauteur de 30% au PNB de la banque. Le groupe Attijariwafa bank organise la deuxième édition du Forum International Afrique Développement les 8 et 9 novembre prochain à Casablanca. Cette manifestation, deuxième du genre après l'édition de 2010, s'articule autour des leviers d'accélération pour la coopération sud-sud. Le forum réunira plus de 1.000 représentants du secteur privé de différents pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique Centrale, en plus du Maroc. Plusieurs décideurs politiques se joindront également à l'événement comme Tayeb Fassi Fihri, conseiller du Roi, Donald Kaberuka, président de la Banque africaine de développement ou encore Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib. L'édition 2010 s'est concentrée autour de trois thèmes. Le transport et la logistique, le cadre réglementaire et la protection des investissements, ainsi que le financement des infrastructures et des échanges commerciaux. «Les résultats de la première édition, contribution réaliste et pragmatique pour faire avancer la coopération sud-sud, ont été bien supérieurs à nos attentes», a déclaré Mohamed El Kettani, PDG d'Attijariwafa bank, lors de la conférence de presse organisée à cet effet. L'édition de 2010 s'est terminée par l'élaboration d'un livre blanc reproduisant l'ensemble des recommandations des experts invités et participants au forum. Le document a ensuite été remis aux décideurs politiques sous forme de recueils des besoins des opérateurs économiques. «Nous avons usé de nos propres canaux pour faire parvenir ces recommandations au dirigeants», confie El Kettani. Parmi ces recommandations, il y a le volet logistique au sujet duquel les intervenants se sont accordés à dire que les coûts de transport sont encore importants entre les pays africains (jusqu'à 20% du coût de la marchandise). Dans ce sens, Le forum préconise des partenariats privé-pubic et entre Etats concernés pour réduire les coûts inhérents au fret. Ensuite, sur le plan réglementaire, le forum propose la concrétisation des accords de libre-échange entre le Maroc et les pays de l'UEMOA et l'entame de négociations formelles avec la zone CEMAC. A noter que les accords préférentiels signés auparavant avec certains pays d'Afrique doivent évoluer pour englober l'échange de services, en plus des marchandises. Enfin, sur le plan de la protection des investissements et le financement des infrastructures et des échanges, le forum s'attend principalement à une meilleure protection des transactions financières. Concernant le financement des échanges, le management déclare que depuis le premier forum organisé en 2010, les opérateurs ont le reflexe de passer directement par les canaux d'Attijariwafa bank pour financer leurs échanges. «Beaucoup de transactions entre partenaires d'Afrique subsaharienne et marocains passaient par l'Europe et ne nous permettaient pas de bénéficier de ces flux financiers. Aujourd'hui, les crédits documentaires sont directement ouverts chez nous», déclare Mounir Oudghiri, de la banque à l'international.