La plateforme de travail de Mme Bensaleh et du vice-président Salaheddine Kadmiri ont obtenu l'approbation de tous les membres. Le nombre de commissions thématiques a été revu à la hausse, passant de 18 à 22. Meriem Bensalah Chaqroun, nouvellement élue à la tête du patronat, veut annoncer les couleurs. Mots d'ordre: dynamisme, participation, célérité, ouverture. Rigueur, responsabilité..., Autant de mots pour identifier son approche et son mode de travail. Le premier signe révélateur est la tenue, le 27 juin, du Conseil d'Administration de la CGEM dans les plus brefs délais. Bensalah Chaqroun ne veut pas perdre de temps : l'heure est à la mobilisation. Toutes les forces de la CGEM sont appelées à réussir le programme de travail durant un mandat de trois ans. L'un des traits saillants du nouveau Conseil d'Administration est la parité entre les hommes et les femmes. La journée du 27 juin a permis à Bensalah Chaqroun de dévoiler son équipe. L'ouverture à toutes les tendances permettra au patronat d'enrichir son staff en intégrant des personnalités qui ont fait leurs preuves dans le monde des affaires et de l'associatif. Sur proposition de la présidente, 6 nouveaux membres ont rejoint le Conseil de la CGEM : Abdesslam Ahizoune, Anass Sefrioui, Moulay Mhamed Louliti, Omar Kabbaj, en tant que vice-présidents. Saïda Karim Lamrani était toujours vice-présidente. Fayçal Mekouar occupera le poste de trésorier et Zakaria Fahim celui de trésorier adjoint. C'était une occasion de présenter le programme triennal de la Confédération dans lequel une place importante est accordée à la PME, au climat des affaires et à la coopération. Ladite plateforme sera déclinée en plan d'action détaillé, en concertation avec l'ensemble des instances de la CGEM. La plateforme de travail de Mme Bensaleh et du vice-président Salaheddine Kadmiri a reçu l'approbation de tous les membres. «La priorité de la plateforme de travail de la CGEM consiste notamment à contribuer à instaurer un environnement favorable au développement de l'entreprise marocaine. D'une part par, le renforcement du rôle d'interlocuteur incontournable du gouvernement, des partenaires sociaux, des entreprises, des investisseurs... D'autre part, par un recensement exhaustif des différentes parties prenantes au développement des entreprises et des modalités d'interaction souhaitées avec chacune d'entre elles. Le développement de l'entreprise marocaine passe non seulement par l'amélioration des facteurs exogènes à l'entreprise, notamment la formation, la fiscalité et le financement, mais aussi en tenant compte des facteurs endogènes à l'entreprise, dont la gouvernance, la recherche et le développement, la gestion et la performance», souligne-t-on à la CGEM. Pour élargir le champ d'intervention du patronat, le nombre de commissions thématiques a été revu à la hausse : 22 contre 18 précédemment. «Le choix des commissions thématiques répond essentiellement aux exigences et aux enjeux du plan d'action de la nouvelle équipe dirigeante de la CGEM», explique Kadmiri. A noter qu'une place de choix a été accordée à la PME et à la coopération sud-sud dans son espace géographique le plus large. La communication sera désormais renforcée au sein des instances transversales de la CGEM, avec la mise en place d'une commission dont le rôle sera d'assurer une harmonisation de la communication et l'implication de toutes les composantes de la Confédération. Une commission ad hoc sera chargée de réviser les statuts adoptés. Même avec la nomination de nouveaux dirigeants à la tête du patronat, la CGEM peut toujours capitaliser sur les projets déjà tratés, notamment la vision 2020. Pour rappel, ce programme a été élaboré dans le cadre d'un partenariat public-privé visant à doter l'entreprise marocaine d'une feuille de route et d'un référentiel lui permettant de contribuer efficacement au développement socioéconomique du Royaume.