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Maroc-Algérie
Publié dans Finances news le 24 - 03 - 2005

Depuis quelques années, l’Algérie s’ouvre sur le marché et encourage les investissements tant locaux qu’étrangers. L’environnement semble donc propice pour conclure un réel partenariat avec le voisin algérien. Encore faut-il que la volonté économique l’emporte sur les considérations d’ordre politique.
Au moment où plusieurs pays en voie de développement créent des blocs économiques pour faire face aux défis de l’ouverture, les pays du Maghreb n’arrivent toujours pas à activer l’Union du Maghreb Arabe (UMA), créée en 1987. Si on reprend les termes de l’intellectuel et penseur égyptien Mohamed Hassanine Heikel, «les pays arabes vivent encore l’ère de la guerre froide».
Aujourd’hui, ce sont les intérêts économiques qui dessinent la politique internationale. Le Maroc et l’Algérie sont appelés à oublier leur différend politique et mettre en place les mesures nécessaires pour une relance économique. Les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Algérie ont toujours existé, mais ils sont très limités.
Selon les statistiques du ministère du Commerce extérieur, ces échanges ont atteint 1,9 milliard de DH en 2003 et 1,3 milliard en 2004. Le Maroc exporte les dérivés de phosphate, les médicaments, les parfums, le plomb et certains produits alimentaires. En contrepartie, le Royaume importe les hydrocarbures de l’Algérie. Soucieux de développer ces échanges, les hommes d’affaires des deux pays veulent instaurer une réelle coopération économique, indépendamment des différends politiques.
L’Algérie, un marché intéressant
La dernière visite d’une importante délégation d’hommes d’affaires algériens au Maroc date de févier 2005. Une trentaine d’entrepreneurs algériens se sont réunis avec leurs homologues marocains à la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Casablanca pour discuter des possibilités de dynamiser les relations économiques entre le Maroc et l’Algérie.
Que peut apporter l’Algérie à notre économie ? C’est la question qu’il faut se poser aujourd’hui. L’Algérie représente 32 millions de consommateurs et 10 milliards de dollars d’importations. Plusieurs chantiers y sont à exploiter, notamment dans les domaines du BTP, du textile, du tourisme, des NTI et de la finance. Le Maroc a développé un certain savoir-faire dans ces domaines qu’il peut exporter.
Dans le secteur de l’agriculture où le Maroc a une expérience solide, il est à noter que les importations algériennes de produits agroalimentaires s’élèvent à plus de 2,6 milliards de dollars.
Quant au Maroc, il a besoin du pétrole et du gaz algériens. Il faut reconnaître que l’Algérie a cumulé un grand savoir-faire dans le domaine énergétique. L’ouverture des frontières avec le Maroc lui permettra de mieux distribuer ses produits pétroliers.
L’éveil de l’économie algérienne
Depuis la fin de la guerre civile en 1999 jusqu’à aujourd’hui, l’Algérie a pu retrouver son dynamisme économique. Les investissements ont augmenté de 25% entre 1999 et 2002 et le taux de croissance a atteint 7% en 2003. L’économie algérienne repose sur les hydrocarbures qui représentent 34% du PIB. Les services constituent la deuxième place avec 24% du PIB.
Les importations ont atteint 18,2 milliards de dollars contre 31,7 milliards de dollars pour les exportations. L’agriculture occupe la troisième place et profite du processus de libéralisation. Les réformes introduites dans le secteur sont encourageantes et peuvent intéresser les investisseurs marocains. Sur le plan industriel, l’Algérie, qui voulait développer une industrie lourde, n’y est pas parvenue.
Mais elle a pu tout de même réaliser un certain progrès dans les secteurs de la chimie, pharmacie, matériaux de construction, mines et carrières et les industries agroalimentaires.
Dans le domaine du BTP qui représente 10% du PIB, l’Algérie est un immense chantier qui a besoin de routes, barrages, infrastructures de communication et de logements.
La balance commerciale algérienne est excédentaire depuis quelques années et la structure de l’endettement s’améliore (la dette représente moins de 20% du PIB).
Aujourd’hui, l’Algérie a plus que jamais besoin de plus d’investissements étrangers.
Pour réussir une intégration économique entre le Maroc et l’Algérie, il ne faut peut-être pas attendre que le différend politique entre les deux pays soit résolu. L’économique peut l’emporter sur le politique. Les hommes d’affaires des deux pays doivent exercer davantage de lobbying sur les officiels pour pouvoir créer une relation solide et significative entre les deux pays.


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