Miriem Bensalah Chaqroun et Salah eddine Kadmiri, respectivement candidats à la présidence et à la vice-présidence de la CGEM, poursuivent leur tournée régionale. Ils étaient mardi dernier à Tanger où le thème le plus débattu lors de cette rencontre a été la clarification des procédures d'appels d'offres pour les marchés publics de grande importance, afin que les entreprises marocaines ne soient plus exclues et afin de leur accorder un meilleur traitement. Les participants ont appelé à ce que la compensation industrielle soit opérationnelle et concrètement déclinée, et attendent de la CGEM qu'elle œuvre dans ce sens. Pour rappel, cette compensation industrielle imposera au soumissionnaire de réaliser à titre d'exemple, les actions suivantes : - Sous-traiter des activités de production ou de maintenance industrielle auprès d'une entreprise marocaine existante; - Externaliser des activités de support auprès d'une entreprise marocaine; - S'approvisionner auprès d'entreprises locales. Les participants ont également interpellé les candidats sur les difficultés rencontrées par les PME, notamment pour la question du foncier et appellent à la multiplication de zones industrielles, conformément au Plan Emergence, pour favoriser l'investissement. Enfin, une des demandes essentielles des participants est de donner plus de moyens aux bureaux régionaux de la CGEM pour que chaque région puisse travailler en fonction de ses spécificités et répondre au mieux aux problèmes des régions. Le programme de campagne des deux candidats est structuré autour de sept axes centraux, à savoir renforcer notre industrie, développer la compétitivité de l'offre Maroc, développer notre capital humain, faciliter l'accès aux financements et améliorer l'accès aux marchés publics, améliorer l'environnement juridique de l'entreprise, aider l'entreprise à assumer sa responsabilité sociale et opérationnaliser le partenariat public-privé.