Ce lundi, un communiqué a été largement diffusé dans les médias nationaux sur les évènements de Taza. En effet, depuis plus d'une semaine, des vidéos et des images font le tour de la toile où on évoque de flagrants manquements aux droits humains des citoyens du quartier El Koucha de la ville. Le communiqué, d'un ton assez menaçant, a remis les pendules à l'heure. Contacté par nos soins, Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a souligné que le communiqué diffusé émane du gouvernement et présente la position officielle concernant lesdits événements. Il s'agit de revendications à caractère social principalement, relatives à la situation économique difficile de la ville, explique le ministre qui précise que ce mouvement a été déclenché à cause de factures d'électricité. Il a, en outre, précisé que le dialogue a été établi et que le gouvernement travaille à donner réponse aux attentes exprimées. Il a expliqué également que les personnes qui se disent lésées, ou ayant subi des dégâts de leurs biens privés, doivent déposer plainte auprès du parquet général de la ville afin que ce dernier puisse diligenter des enquêtes sur ces plaintes. Enfin, il indique que les personnes reconnues coupables de dégradation des biens publics seront punies. Le gouvernement se réserve également le droit de poursuivre en Justice tout site électronique qui aurait diffusé de fausses informations, photos ou vidéos, et ceux qui en publient sans vérifier les infos. «Il faut être clair, nous sommes contre tout manquement à la loi et à la déontologie du journaliste parce qu'en tant que gouvernement, nous sommes concernés pour veiller à la stabilité et à la sécurité de cette ville». ■