«Toutes les conditions de réussite sont réunies»

Le groupe belge Thomas & Piron est l’un des aménageurs des deux stations balnéaires prévues dans le cadre du Plan Azur. Il s’agit de Lixus, à Larache, avec une capacité totale de 12.000 lits et la station Mogador, à Essaouira, avec une capacité de 8.700 lits. Christian Vande Craen, administrateur-délégué du groupe, assure que les unités hôtelières seront livrées comme prévu en 2007, malgré le léger retard que connaît le projet Mogador. Détour.
F. N. H. : Tout d’abord, on aimerait connaître les raisons du retard concernant les travaux de la station Mogador ?
Christian Vande Craen : Pour le projet Mogador, il faut dire que nous avons revu fondamentalement la première phase ; ce qui a eu une implication sur le foncier et sur le programme. Ce retard est donc simplement une question d’ordre technique qui nous a obligés à décaler un peu la demande du permis de bâtir. Mais cela ne signifie pas qu’il ne faut pas rattraper ce retard sur le plan de la réalisation. Nous avons la parfaite maîtrise de la réalisation de la première phase, grâce à la collaboration de notre tour de table constitué de trois partenaires aux compétences complémentaires. Vous avez Thomas & Piron qui s’active dans la promotion immobilière et la construction, le groupe Risma dans le domaine hôtelier avec Accor et enfin Colbert Orco, spécialiste en matière golfique. Comme nous avons l’assurance de la parfaite maîtrise de la première phase, nous n’avons aucun souci à maîtriser les délais. Nous assurons être dans les délais sur le plan de la commercialisation.
F. N. H. : Est-ce que les lots qui seront aménagés ont déjà des preneurs potentiels ?
C. V. C. : Oui tout à fait, et nous sommes dans l’attente de pouvoir leur répondre. Les bureaux de vente seront opérationnels dans un mois, le premier au Sofitel Thalassa d’Essaouira et le second sur place.
F. N. H. : Est-ce que vous pensez que le verrou du financement a entièrement sauté et que toutes les conditions sont réunies pour aboutir aux résultats escomptés par le Maroc ?
C. V. C. : Parfaitement. Nous avons eu des Assises formidables qui ont marqué le point de rupture. Aujourd’hui, les moyens sont là, le foncier aussi, les aménageurs sont présents et les opportunités d’investissement sont énormes. Je suis donc persuadé que la prochaine étape sera le travail fiscal. Mais cela viendra en temps opportun.
Pour moi, en tant qu’investisseur, toutes les conditions sont réunies pour atteindre les résultats attendus.