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Rachat de crédits : A qui profite cette alternative ?
Publié dans Finances news le 31 - 05 - 2007

* Regroupement des crédits : une issue cohérente mais pas gratuite pour faire face à l’endettement.
* Avec la baisse des taux du crédit immobilier, les banques s’arrachent les clients.
Pour en finir avec une situation d’endettement, trouvez des solutions cohérentes et efficaces, tel est le slogan véhiculé actuellement par les banquiers, et ce dans un contexte de rude concurrence. Les soubassements desdites solutions sont qu’avec le regroupement des crédits, l’emprunteur peut désormais diminuer ses mensualités et faire même baisser le taux d’endettement. La renégociation de crédit permet de consolider tous les encours de crédits par un prêt unique amortissable sur une durée plus en rapport avec le budget de l’intéressé.
On parle aussi de rachat de crédit lorsqu’une banque peut racheter un crédit à un taux inférieur à celui contracté auprès d’une autre banque.
Cette renégociation de crédit permet d’obtenir un taux moins élevé, offrant ainsi une sensible réduction des charges mensuelles et un premier pas vers la fin du calvaire de l’endettement. Vrai ou faux ?
Répondre dans l’immédiat serait hasardeux, surtout que cette formule prend de plus en plus forme dans un pays comme le nôtre. «Auparavant, les banques étaient trop rigides parce qu’elles ne disposaient pas d’excédents de trésorerie», confie A. Benjelloun, Consultant en banque et entreprise.
Sous d’autres cieux, cette formule a connu un grand succès. Les banques ont essentiellement commencé par le rachat du crédit immobilier et celui de restructuration afin d’éviter des conséquences souvent dramatiques de surendettement pour certains et de redonner un bon départ financier à ceux qui ont connu un souci dans un moment de leur existence ou un moment de moindre vigilance dans leur gestion budgétaire. Les intermédiaires bancaires sont les initiateurs de cette technique et les principaux distributeurs en matière de crédits de restructuration et de rachat de crédit immobilier. Aujourd’hui, la formule est très répandue et a trouvé écho auprès des particuliers au bord du gouffre.
Les banques gagnent
en rentabilité…
Au Maroc, la naissance de cette formule est essentiellement liée au contexte de surliquidité dans lequel se meut le système bancaire depuis trois ans et émanant en partie des privatisations.
Les particuliers, cibles de la banque, sont essentiellement ceux qui contractent, outre un crédit immobilier, un crédit à la consommation auprès de sociétés de financement qui, pour la plupart, sont filiales de banques.
En effet, rien que pour les crédits à la consommation, il a été constaté que les détenteurs de revenus stables en sont les grands bénéficiaires. Certes, pour l’octroi de crédit, les sociétés de financement évaluent le risque en prenant en considération la capacité financière et l’endettement préexistant du client ainsi que la stabilité de l’emploi. Or, ces critères ne sont guère immuables dans le temps, ce qui risque d’engendrer des incidents de paiement. A titre d’exemple, le détenteur d’un crédit peut être astreint à changer de travail et, pour une période peut-être limitée, risque de percevoir un salaire inférieur à celui qu’il recevait au moment de l’obtention du crédit. « Il est clair que lorsque le remboursement dépasse 30% de la capacité de remboursement d’une personne aspirant à une vie décente, cette dernière va se sentir extrêmement gênée», confie
A. Benjelloun.
En vue de prémunir l’intéressé contre une déclaration de faillite personnelle, le rachat de crédit peut s’avérer la solution idoine.
«Au cas où l’emprunteur se trouve dans une situation désespérée, le recours au rachat de crédit est la meilleure solution», annonce Mamoun Tahri, de BMCE Bank.
Le client est-il gagnant dans ce cas? Notre agent bancaire précise que le client est gagnant juste en terme de capacité d’endettement. « Il s’agit en fait du même principe que le rééchelonnement de la dette par les pays riches pour les pays en voie de développement», commente-t-il.
Cette réponse a été confirmée par un chef d’agence de BMCE Bank : « Au niveau de notre banque, on pratique souvent cette formule dans le cas du crédit à la consommation contracté auprès des sociétés de financement via la présentation d’une attestation d’encours». «L’emprunteur est certes gagnant parce que les sociétés de financement pratiquent un taux plus élevé que celui des banques, soit 13,95% alors que celui pratiqué par les banques est de 11,90%», explique-t-il.
La question qui se pose d’emblée est : que gagnent les banquiers à travers cette formule ?
«Notre gain se caractérise par la fidélisation de nos clients et aussi par l’attrait de nouveaux clients», explique notre banquier.
En terme de rentabilité, les banques gagnent plus parce qu’elles prolongent davantage la durée d’un crédit qui était sur le point de s’achever.
Les critères que la personne doit remplir sont similaires à ceux exigés par la banque pour un premier crédit, à quelques différences près. Mais le risque est toujours là.
Qui dit mieux ?
En ce qui concerne le rachat d’un crédit immobilier, nombreuses sont les personnes ayant contracté un crédit auprès d’une banque qui ont sollicité ou ont été sollicitées pour le rachat de leurs crédits par une autre banque. Ce rachat est intéressant dans la mesure où il y a quatre à cinq ans, le crédit immobilier coûtait cher et le taux oscillait autour de 10% et plus. «Aujourd’hui, les taux tournent autour de 5% et la concurrence s’annonce rude», explique notre chef d’agence.
Toutefois, ce rachat de crédit est très sollicité par les particuliers ayant contracté de gros montants dont la mensualité est de 7.000 DH ou plus. Néanmoins, en cas de rachat (permettant de réduire considérablement les mensualités), le client est appelé à payer une deuxième fois le notaire dans la mesure où un nouvel enregistrement est effectué.
A l’unanimité, on proclame que cette formule est intelligente parce qu’elle permet de soutenir l’offre qui joue un rôle important dans la solvabilité économique de larges couches de la population.


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