* Le bilan actuariel de la CIMR au titre de l'exercice 2005 confirme la pérennité de son régime au-delà de 60 ans. * L'Assemblé Générale des adhérents de la CIMR a entériné les propositions de modifications statutaires et réglementaires qui concernent la mensualisation des paiements. Cest la semaine dernière que l'Assemblée Générale des adhérents de la CIMR s'est tenue en session mixte. L'ordre du jour de la Caisse était la présentation des résultats financiers de la CIMR au titre de l'exercice 2005 et le bilan actuariel au titre du même exercice. A rappeler que la CIMR procède chaque année à l'élaboration d'un bilan actuariel à l'aide de projections. Le but étant de rectifier le tir et de s'assurer de la pérennité du système. D'une manière globale, la Caisse a connu, au cours de 2005, une augmentation du nombre d'affiliés au régime. 212 nouvelles entreprises ont adhéré à la CIMR pour un effectif de 3.512 nouveaux affiliés au régime, représentant ainsi un taux de progression de 1,5% des actifs cotisants. A ce titre, Khalid Cheddadi, président de la CIMR, précise que «le taux minimal de progression des effectifs nécessaire pour assurer la pérennité du régime de la Caisse est de 0,5%». Par ailleurs, il est à signaler qu'en 2005, 100.251 personnes ont bénéficié d'une pension de retraite de la CIMR. Ces allocataires sont répartis en 70.630 retraités, 23.272 conjoints survivants bénéficiant d'une pension de réversion et 289 orphelins. Au total, les allocations servies se sont élevées à 2.034,8 MDH. D'après les responsables, les chiffres précités témoignent de la pérennité du régime et viennent consolider son image. Sur le plan de la gestion financière, le portefeuille de la CIMR est estimé au 31 décembre 2005 à 13,4 Mds de DH en valeur marché. Ce portefeuille est composé à hauteur de 43% de participations directes cotées, de fonds dédiés obligataires (47%) et de fonds dédiés actions (6%). Pour ce qui est du bilan actuariel de l'année 2005, la CIMR en est aujourd'hui à son troisième, et ce depuis la réforme. Ce dernier, à l'instar des jeux précédents, répond aux deux critères de pérennité fixés par la charte de pilotage et confirme la pérennité du régime de la CIMR au-delà de l'horizon de projection (60 ans). Les courbes présentées indiquent que le fonds de prévoyance est toujours positif sur la durée de projection et la courbe de projection est ascendante en fin de période. Les tests de sensibilité effectués ont montré que le régime reste sensible au taux de rendement financier et à l'évolution du nombre des actifs cotisants. Des résultats financiers en hausse A fin 2005, l'excédent d'exploitation de la CIMR s'est élevé à 1.422 MDH, en hausse de 12% par rapport à 2005. Un montant qui, selon le directeur financier de la Caisse, vient conforter la réserve de prévoyance. Les produits de patrimoine se sont élevés à 822,7 MDH, enregistrant une augmentation de l'ordre de 15% par rapport à l'exercice précédent. Le total des produits de la CIMR s'est élevé à 3.684,8 MDH. Quant au total des charges au 31 décembre 2005, il s'est élevé à 2.263 MDH dont 2.034,8 MDH, au titre des allocations de retraite et 51 MDH au titre des frais généraux et pertes et profits. Comme il a été signalé, des modifications statutaires ont été approuvées lors de l'AGE. Ces modifications ont concerné le passage à une périodicité mensuelle des paiements des pensions. D'autres modifications ont été également introduites. Elles complètent les dispositions réglementaires de la Caisse relatives à l'octroi des points maladie, rachat des services, option de rachat Les grands projets de la CIMR Les choix stratégiques de la Caisse se répartissent selon 3 axes : le renforcement de la gouvernance, la performance commerciale et l'amélioration de la qualité des services. L'amélioration de la qualité des services se concrétise à travers la création d'un site Internet www.cimr.ma, la création d'une agence centrale et de 5 agences régionales. Sur le plan commercial, la Caisse envisage une caravane de la retraite. Le principe est d'aller à la rencontre des entreprises non adhérentes, et ce pour mieux les sensibiliser aux vertus de la retraite complémentaire. Enfin, il est prévu également de renforcer la gouvernance par la mise en place de comités spécialisés de pilotage et d'audit. Leur point commun est de suivre de près la pérennité du régime.