L'assurance Vie progresse de 1,31%. On dénombre 14 entreprises excédentaires. En affichant une progression de 1,31%, l'assurance Vie occupe la première place dans le montant global des primes émises avec une part de 31,86%, souligne le rapport d'activité des entreprises d'assurance et de réassurance au Maroc en 2009. En effet, le marché de l'assurance a atteint un montant de primes émises au titre des opérations directes de 20,85 Mds de DH contre 19,75 Mds de DH en 2008, soit une hausse de 5,59% par rapport à l'exercice précédent. Le capital social (ou fonds d'établissement) consolidé des entreprises d'assurance en activité totalise 5,28 Mds de DH, alors que les fonds propres, eux, ont atteint 25,21 Mds de DH, soit une progression de 10,05% par rapport à l'exercice précédent, indique le rapport. Le montant des fonds propres représente ainsi 120,92% du montant global des primes émises contre 116,01% une année auparavant, précise la même source, relevant que l'exercice 2009 s'est soldé par un excédent de 3,08 Mds de DH. Toujours au chapitre de la répartition de l'excédent, on dénombre à peu près 14 entreprises excédentaires, totalisant un bénéfice de 3,14 Mds de DH, et deux entreprises déficitaires réalisant des pertes à hauteur de 0,06 Md de DH. Les entreprises d'assurance ont constitué, l'année dernière, des provisions techniques pour un montant de 90,74 Mds de DH, en augmentation de 6,58 Mds de DH, soit 7,82% par rapport à 2008. D'un autre côté, les placements nets affectés aux opérations d'assurance se sont élevés à 91,55 Mds de DH, représentant ainsi 100,89% des provisions techniques, relève le rapport, tout en précisant que ces placements sont constitués essentiellement de valeurs d'Etat et assimilées, d'immeubles, des parts et actions des Organismes de placements collectifs en valeurs mobilières (OPCVM), de valeurs cotées en Bourse et de dépôts bancaires. Actuellement, la vague de concentrations des assurances a marqué une pause (compte tenu de fusions de sociétés détenues par un même actionnaire) à cause notamment de la taille critique de quelques-unes ou encore leur adossement à des acteurs financiers de taille, dont plusieurs sont présents dans le secteur de l'assurance. D'un autre côté, il faudrait préciser que l'accès au marché des assurances marocain est sujet à plusieurs contraintes réglementaires limitant l'arrivée d'acteurs étrangers, suite notamment aux accords de libre-échange. Ces contraintes réglementaires sont, à titre d'exemple, l'obligation pour un risque marocain d'être assuré au Maroc et le niveau élevé de la marge de solvabilité nécessitant un niveau élevé de fonds propres.