Les examens du baccalauréat dans la délégation de SIDI BENNOUR, au titre de l'année scolaire 2012-2013 ont lieu, à l'instar des autres délégations à travers le Royaume, les 11, 12 et 13 juin pour l'examen national, et les 17 et 18 juin pour le régional. En deuxième année du cycle baccalauréat toutes sections confondues, ils sont 3399 candidats dont 606 candidats libres qui ont été convoqués à passer cet examen certificatif national pour l'exercice 2012/2013 dans 11 centres d'examens dont deux ont été réservés pour les libres, à travers le territoire de la province de SIDI BENNOUR, zone d'influence de la délégation du MEN. « Les candidats dont 1431 des filles, se répartissent selon les sections et filières ainsi : 2045 scientifiques, 131 candidats de technologie et 1223 littéraires, dans les divers centres d'examen, sans, pour autant, créer de surprise, ni pour les candidats, ni pour leurs parents », nous rassure Monsieur Mohammed HAJJAOUI, le délégué provincial du MEN à SIDI BENNOUR. Le rendez-vous national de cette année a nécessite le déploiement de plus de ressources humaines pour un bon déroulement de ces échéances certificatives. En effet, une nouveauté cette année à SIDI BENNOUR, « nous avons fait appel aux enseignants du collégial et du primaire pour soutenir leurs collègues du qualifiant en matière de surveillance. L'appel n'a pas été sans échos. Aucune réticence n'a été perçue, aucune plainte n'a été enregistrée, à ce que je sache », nous affirme le délégué provincial du MEN. Pour ce qui est de la triche, deux petits cas ont été enregistrés : un chez les candidats libres et l'autre parmi les officiels. L'écho en a fait l'effet. L'exemple, quoi ! Ce qu'il faut souligner, en l'occurrence, c'est le nombre considérable des absents parmi les candidats libres. Le taux en est de 47% chez les garçons et 29% chez les filles. Pourquoi ? L'explication n'a pas tardé de parvenir « C'est tout simple. La surveillance serrée n'a pas servi les tricheurs », argue ce professeur qui a été affecté dans l'un des centres d'examen réservé pour les candidats libres. Ajoutant « Je n'ai jamais eu l'occasion de me charger de la surveillance dans le lycée pour voir de plus près comment ces adultes osent tricher. C'est bien triste ! » Et pourtant, il est formellement interdit, selon l'arrêté ministériel publié en 2012, qui souligne clairement que tout candidat en possession d'un téléphone portable, d'un ordinateur portable ou d'une tablette électronique ou tout autre moyen de communication dans l'enceinte du centre d'examen ou à l'intérieur des salles d'examen, est passible des sanctions prévues par le Dahir n° 1.58.060 en date du 25 juin 1958 portant sur la fraude et la tromperie dans les concours publics. Il est à noter, en nl'occurrence, qu'un projet de loi spécifique à la répression de la fraude aux examens scolaires a été préparé par le ministère de l'Education Nationale et introduit dans le circuit de l'approbation et sera prochainement soumis au vote du Parlement. Pour ce qui est de l'examen régional qui a lieu aujourd'hui lundi 17 juin, les candidats compteront 3290 dont les 606 libres qui doivent eu égard à leur statut passer, en plus du national, l'examen régional. Ils seront, à l'instar de condisciples, répartis selon les filières dans dix centres d'examen, contrairement aux échéances du national qui en comptent onze comme nous l'avons précédemment souligné. Ainsi, on aura 1789 scientifiques, 1359 littéraires et 142 en technologie. « Nous souhaitons que l'année finisse en beauté », prie ce chef de centre d'examen qui n'est qu'à sa première année de service dans ce poste, « mais comme les collègues sont à vos côtés, nous n'avons pas le droit à l'erreur, bien que l'erreur est humaine. »