La volonté de dieu ainsi que ses décisions ne sont négociables ni avant, ni pendant, ni après l'événement que le tout puissant veut qu'il soit ! Il offre la vie à l'Homme et la reprend à l'échéance fixée,,, Voilà cinq mois environ que la regrettée Ghizlane (ALLAH IRHAMHA) nous a quittés dans les conditions –souvenez-vous- que j'avais décrites dans mon article du 13 Décembre 2012 publié sur ce même site. Quelques mois se sont écoulés, plusieurs jours se sont succédés, un nombre important d'heures, de minutes et de secondes nous séparent aujourd'hui de cette terrible journée du 6 Décembre 2012 ; durant laquelle journée beaucoup de cœurs se sont brisés et déchirés et beaucoup de larmes ont coulé ! Ce fut le jour du décès de la défunte ! Aujourd'hui, la vie tend à reprendre avec des hauts et des bas, bien que la vérité m'oblige à dire que la tâche n'est pas aisée. Les silences qui raisonnent parfois l'absence de Ghizlane (ALLAH IRHAMHA) et la nostalgie qui vous habite dans les durs moments de solitudes sont encore présents et terribles pour les proches. Tous ceux et celles parmi vous qui ont, hélas, déjà perdu un proche doivent visualiser très facilement ces étranges moments dont tout un chacun s'en passerait bien,,, N'importe quel lecteur parmi vous pouvant se substituer un instant et instant seulement au père de Ghizlane (ALLAH IRHAMHA), à sa mère, à ses sœurs, à ses frères ou à n'importe quel membre de sa famille, comprendrait et mesurerait la souffrance indescriptible de ce que nous appelons dans notre culture et dans notre langage affectif « FRAK LKABDA » et un « FRAK LKABDA » pour l'éternité. Ce mot, cette expression, n'ayant pas exactement la même connotation ni équivalence en terme sémantique et sentimental dans d'autres cultures voire dans d'autres religions. LKABDA est relatif, comme chacun le sait, à la chair, à l'amour non dissociable et non divisible que nous partageons et que nous portons pour nos propres enfants voire pas seulement ! Il s'agit ici de cette jeune fille appelée à dieu et par dieu à 22 ans, alors qu'elle entama sa première année d'activité d'enseignante à Sidi Bennour. Rendez-vous qu'elle avait tant préparé et tant attendu ! SOBHAN ALLAH !! Il ne se passe pas un jour sans qu'il n y ait une pensée ou une prière pour elle. Il ne sa passe pas un vendredi sans que sa famille et tous ceux et celles qui lui sont proches ou présents dans la maison familiale de ses parents ne se rendent sur sa tombe pour prier pour elle,,, Hommage pour hommage, aujourd'hui c'est à mon tour, et au nom de toute la famille, de rendre hommage et remercier tous ceux et toutes celles (famille proche et / ou éloignée, ceux et celles qui l'on connue de prés ou de loin, ceux et celles qui ne l'ont jamais connue, ceux et celles qui ont pris la peine de nous laisser des affectueux et tendres messages) qui nous ont témoigné de leur soutien sans faille dans ce que fut et est encore aujourd'hui une douloureuse épreuve ! A tous, je dis ma gratitude et toute ma reconnaissance. Vous avez été, par vos messages de sympathie et de soutien, d'un chaleureux accompagnement, digne de notre religion et amicalement fort au sens humain et humaniste. Vous avez contribué à un début d'instauration d'un sentiment d'apaisement au sein de la famille même si l'épreuve, comme vous pouvez l'imaginez, demeure et demeurera probablement infiniment une constante et une invariable échappant, hélas, à toute tentative de l'usure du temps. Cette plaie par la nature de son estampillage est assimilable à un Homme seul et solitaire, perdu dans le désert, marchant sur le sable en reculant pour avoir l'impression qu'il n'est pas seul et que quelqu'un marche peut être devant lui,,, L'ensemble de ce qui compte ne peut être compté ; et l'ensemble de ce qui peut être compté ne compte pas ! Votre soutien a énormément compté pour nous. Nous ne saurons le compter, seul dieu saura vous récompenser,,, Et enfin, je profite de ce message pour vous associer à une pensée ; vous associer à une pensée ou à une prière que chacun d'entre nous / vous pourrait avoir en son cœur et en son âme pour cette jeune fille, cet enfant, cette éternelle, cette absente, cette absente éternelle; ALLAH IRHAMHA. INA LILLAHI WA INA ILAYHI RAJI3OUNE. L'oncle Abderrahim EL BAYED SAKALLI