Jawad Milani a justifié la défaite du DHJ face au MAS par un sabotage maquillé, qui pris son commencement, depuis la semaine de préparation… Quelques gamins munis d'une banderole où était écrit « Milani Dégage », se sont retrouvés au stade El Abdi pour scander le départ de l'entraineur. Des ados Irresponsables, motivés parait-il, à bloc, par quelques soi-disant dirigeants du club. Des « pros » en la matière, au vues des résultats probants qu'ils ont toujours réussi à réaliser par l'usure dans le passé, pour mettre sur la sellette, un entraineur, un dirigeant ou même un président . Ces énergumènes vociférant le même refrain, se sont rendus devant le club house du DHJ pour un sit-in qui dura le temps d'un match de football avec prolongations. Une façon comme une autre, pour mettre la puce à l'oreille au bureau administratif du DHJ. Et au vu du résultat final de ce DHJ-MAS, ce triste scénario a parait-il fait le bonheur d'Azzedine AIT DJOUDI et ses poulains, qui s'empressèrent de fêter comme il se doit, cette victoire remportée hors de leurs bases. En témoigne, entre autres, la déclaration d'après-match de leur entraineur : « Rien n'est plus délicieux et mielleux qu'une première sortie hors de nos zones, couronnée par une victoire face à une grande équipe, comme le Difaâ Hassani Jadidi ! » Grisé par cette victoire, l'entraineur massiste se pris presque pour un Gourou, en continuant « J'ai aussi prévu ce scénario, et j'ai déclaré à mes joueurs que s'il leur arrive d'encaisser un premier but et d'être munis au score, qu'à cela ne tienne, ils ne seront que plus libérés par la suite pour jouer farouchement et revenir au score ! Je ne suis pas venu pour perdre mais pour rentrer victorieux à FES, au pire, avec un match nul…Et grâce à mes consignes, ce schéma a pu se réalisé à merveille. Je souhaite aujourd'hui qu'on laisse le MAS travailler dans la sérénité et la paix, tout en comptant sur les encouragements de tout le public fassi ». Ce public, c'est justement ce qui a fait grand défaut au DHJ lors de ce match joué à huis clos au stade El Abdi. N'étaient admis, que quelques dirigeants et gens de la presse. Ila fallu attendre l'entame de la seconde période, exactement à la 47ème minute, pour voir Zakaria Hedraf ouvrir la marque suite à une passe lumineuse de Jdime Name. Ce but ne rencontra aucune explosion de joie, aucun soutien et encouragement, de la part d'un public interdit d'accès au stade, pour motiver les poulains de Milani, les gonfler à bloc, et les poussant à appuyer sur le champignon et alourdir éventuellement le score. Mais ce public, sanctionné à juste titre d'ailleurs, puisqu'il balança un projectile sur l'arbitre de touche lors match DHJ 0 – FAR 1. Des gradins vides c'est pareil qu'un couscous sans sel, pour paraphraser notre ami Fakhir. Et ce sel manquant, est ce qui manqua justement à ce jeu de plus en plus insipide du DHJ, à mesure que les minutes s'égrenaient. Et à la 76ème minute, le MAS en profita de cette baisse du régime des doukkalis à travers Samir Malcuit le remplaçant d'Ahmed Ajeddou, qui parvint à décrocher un joli tir croisé, ne laissant aucune chance à un Lama, cueilli presque à froid. Piqués au vif et cherchant à reprendre la partie en main, les jdidis se lancèrent corps et âme à l'assaut des buts fassis, jouant leurs dernières cartes à quitte ou double. Milani fit remplacer le défenseur Mehdoufi par l'attaquant Koualasse… Mais la stratégie de Milani, basée sur son pseudo-artillerie, s'avéra n'être au final qu'un pétard mouillé et fit que les « gesticulations » des locaux ne durèrent le temps d'un feu de paille. Car trois minutes après, un contre rapide mené par le toujours jeune Luis Jefferson, qui lancé seul face à Lama, fut malencontreusement fauché par le goal doukkali qui manquant visiblement de compétition et de repère dans sa surface, sortit tardivement pour contrer l'attaquant des canaris. Le penalty indiscutable fut transformé par Jefferson à la 79ème minute. Et comme si ce coup du sort ne fut pas suffisant, Diaby Mohamed Ibrahim fut à son tour expulsé par l'arbitre Jeyyed, suite à son tacle par derrière sur le virevoltant Abdelhadi Halhal à deux minutes de la fin du temps réglementaire. Démoralisés par ce second but fassi, et diminués par la sortie de leur milieu offensif, les doukkalis luttèrent du mieux qu'ils pouvaient et coururent dans tous les sens, tentant de manière désespérée, parfois lamentable, de niveler un score qui semblait avoir déjà choisi son camp. Et pour cause… le Gourou fassi, a merveilleusement marqué de son empreinte son match à Jadida. Le coup de sifflet final mis un terme à cette rencontre, tactiquement marquée par le changement judicieux des deux fassis : Samir Malcuit et Luis Jefferson auteurs des buts des canaris.