Il parait que c'est le malheureux lot réservé à notre sport. On peut toujours essayer de comprendre que chez des clubs ayant réalisés de mauvais résultats, des problèmes peuvent surgir et qu'une quelconque crise soit capable de s'instaurer. Mais que dire lorsque tous les buts ont été atteints.
C'est le cas du Fath de Sidi Bennour qui après une magnifique saison réalise son rêve du début de la saison et accède en première division amateur. Une performance qui a mis toute la jeune ville de Sidi Bennour en fête et fait passer les joueurs pour de véritables héros à doukkala . Autant dire que tout allait comme sur des roulettes et tous les rêves étaient permis pour l'année 2012-2013. Mais au cours de l'assemblée générale…patatrak, les Bennouris ont découvert avec stupéfaction, que rien n'allait plus au sein de leur club fétiche. A la place des roulettes de l'année dernière, des boulons ont pris place…Et rien ne marche plus. Qu'est ce qui s'est passé vraiment au sein de ce club et surtout en si peu de temps Les primes promises à l'équipe d'El Fath Sidi Bennour sont gelées par le comité responsable, qui a également décidé de lancer une réflexion sur le principe même de ces primes de matches, de plus en plus contestées dans la société, surtout par ces temps de crise. D'après notre enquête, tout est parti de cette prime de montée promise par le président et non perçue à ce jour par les joueurs. Depuis, ces derniers boycottent tout ce qui s'identifie de près ou de loin à un Fath de Sidi Bennour présidé par le même homme. Mais un président qui vient d'être réélu en présence de pas plus de 5 – 6 adhérents, mais réélu quand même. Autant dire qu'au moment où ce club devait reprendre les entrainements et préparer sa nouvelle saison en toute sérénité, il est dans une situation de statuquo, en pleine crise. Une situation qu'aucun bennouri n'aurait pensé possible au moment de la montée… il y a à peine quelques semaines. A ce jour, nous assistons à un bras de fer entre joueurs et président. Un bras de fer dont le Fath de Sidi Bennour sort grand perdant. On a un comité sans joueurs et des joueurs sans club. Et ce n'est surtout pas en réunissant autour d'une table, joueurs et président à une semaine du début du championnat, histoire de sauver la face et le club avec…qu'on les sauvera vraiment.