Les indicateurs publiés par Lydec attestent que le chiffre d'affaires du 3ème trimestre 2021 s'élève à 1 882 MDH, en hausse de 2,1 % par rapport au 3ème trimestre 2020. Cette tendance s'explique par une hausse des recettes de travaux ainsi qu'une légère augmentation des ventes de fluides. Toutefois, les ventes de fluides, toujours impactés par l'effet de la pandémie, restent au-dessous du niveau constaté au troisième trimestre de l'année 2019 (-1,05%). En matière d'électricité, le chiffre d'affaires au cours du 3ème trimestre de l'année s'établit à 1137 MDH, en légère hausse de 0,2% par rapport à la même période de l'année précédente mais en retrait de 3,8% par rapport à 2019. Concernant l'eau potable, le chiffre d'affaires au cours du 3ème trimestre a atteint 387 MDH, en légère hausse de 0,1% par rapport au 3ème trimestre 2020 (+5,9% vs T3 2019). Les volumes vendus enregistrent une croissance de 0,7% sur la même période 2020 (+5,4% vs T3 2019), due principalement à : Une hausse des ventes aux particuliers de 2,7% (+7,3% vs T3 2019) sous l'effet de la croissance du nombre de clients résidentiels et de la hausse de la consommation unitaire pendant la période d'été. Une baisse des ventes aux administrations et aux industriels, respectivement de 9,4% (+0,02% vs T3 2019) et 2,2% (-6,2% vs T3 2019) par rapport au 3ème trimestre 2020. Les investissements de la Gestion Déléguée au cours du 3ème trimestre 2021 s'élèvent à 239 MDH en retrait de 12,4% par rapport à 2020. En cumul depuis le début de l'année, ces investissements affichent une baisse de 19% avec un montant de 524 MDH. Ceci est principalement dû aux fortes précipitations qui ont concerné la ville de Casablanca en début d'année et des retards de mise en œuvre d'autorisations administratives. Lydec poursuit sa mobilisation pour lever ces contraintes et réaliser ses engagements avant la fin de l'année 2021. Le niveau d'endettement net à fin septembre 2021, atteint 1 232 MDH en baisse de 14,2% par rapport à l'année dernière. Lydec renforce son plan de recouvrement de l'ensemble de ses créances et principalement celles engendrées par la crise sanitaire.