Les violations caractérisées des droits de l'homme commises par les séparatistes du polisario contre les populations séquestrées des camps de Tindouf, dans le Sud-Ouest de l'Algérie, ont été vivement dénoncées, mercredi à New York, devant la 4è commission de l'Assemblée générale de l'ONU. "La souffrance dans les camps de Tindouf est perpétuée et exploitée" par le front séparatiste, a ainsi souligné Mme Karen Hardin, une pétitionnaire américaine représentant "Priority PR", relevant que les gens qui souffrent dans ces camps sont exploités à outrance par les dirigeants du polisario. Un enfant sahraoui dans les camps vit dans des conditions "incroyablement" difficiles alors que les enfants des dirigeants séparatistes "ont plus de chance", s'est-elle indignée, notant qu'après des décennies d'enrichissement personnel, les séparatistes ont acquis des propriétés dans plusieurs parties du monde, permettant à leurs familles de vivre dans un confort luxueux. La pétitionnaire américaine a également fait noter que les témoignages de plusieurs sahraouis victimes des abus du polisario ont finalement attiré l'attention des organisations internationales de défense des droits de l'Homme, soulignant que des preuves d'enlèvements, d'emprisonnements, de travaux forcés, de torture et de viols ont toutes été révélées au grand jour. "La gravité des crimes perpétrés par les séparatistes ne peut être sous-estimée ou occultée. C'est une pratique courante du polisario", a-t-elle rappelé, appelant à enquêter sur ces exactions ainsi que sur l'idéologie des séparatistes.