La crise sanitaire a eu un impact significatif sur la mobilité en général et sur l'offre ferroviaire en particulier. Elle a fait baisser le chiffre d'affaires généré par l'activité Voyageurs essentiellement et dans une moindre mesure le trafic fret relatif au transport des produits dont les secteurs sont en arrêt d'activité. Le nombre de voyageurs transportés durant le premier semestre 2020 s'élève à 9,4 millions en baisse de 44%. Le chiffre d'affaires s'est ainsi établi à 409 MDH en baisse de 43% par rapport à la même période de l'année précédente. L'activité fret (hors phosphates) a généré une recette de 251 MDH à fin juin 2020, soit une baisse de 3% par rapport au premier semestre. A rappeler que dans le cadre du confinement imposé par les autorités, il a été procédé à la suspension quasi-totale des trains voyageurs grande ligne à partir du 21 mars et la poursuite de l'activité depuis le 1er juin, marquée par une alternance entre arrêts et reprises des trains desservant les différents villes du pays. Au titre du 2éme trimestre 2020, les indicateurs sociaux font ressortir que le chiffre d'affaires a enregistré une baisse de 52% par rapport à la même période de l'année 2019. Au premier semestre, le chiffre d'affaires s'établit à 1.286 MDH enregistrant une baisse de 21% comparé à la même période de l'année précédente. Autre indicateur clé est l'endettement qui a progressé de 2,43% à 44,1 MDH à fin juin 2020 contre 43,1 MDH à la même période de l'année précédente. Cet endettement correspond principalement aux emprunts destinés pour le financement du programme d'investissement de l'ONCF. En ce qui concerne les indicateurs consolidés, il ressort que le chiffre d'affaires a connu une baisse de 67% pour le trimestre et de 36% pour le semestre comparativement à ces mêmes périodes de l'exercice précédent. Lire également : L'impact de la covid-19 sur le secteur de transport : après l'ONDA, l'ONCF est le plus affecté (DEPF)