Les détails de dix-huit moins de tractations entre le gouvernement marocain et le Conseil australien des exportateurs de bétail vivant    Maroc-Espagne : des relations fondées sur des intérêts stratégiques communs, affirme Karima Benyaich    Abdessamad Kayouh préside une réunion préparatoire au quatrième congrès mondial ministériel sur la sécurité routière à Marrakech    Benkirane remet la question du Sahara oriental marocain sur le devant de la scène... et un historien évoque des données historiques documentées    Justice : Une année judiciaire semée de défis, mais un bilan solide    Bourita : "La Commission Maroc-Libéria, une opportunité pour un partenariat économique solide"    Loudyi reçoit la ministre d'Etat capverdienne chargée de la Défense nationale    Comment les dattes algériennes interdites parviennent-elles aux marchés marocains et pourquoi ne sont-elles pas bannies malgré le danger sanitaire ?    Béni Mellal-Khenifra : 21 milliards de DH à mobiliser d'ici fin 2026    Revue de presse de ce samedi 18 janvier    La CMR met en œuvre les nouvelles exonérations de l'IR    Gaza : le Maroc salue le cessez-le-feu et appelle à une paix sincère    Léon Kacou Adom : "La coopération maroco-ivoirienne, "une référence" en Afrique"    Le journal "Global Times" : 80 % des participants à un sondage mondial sont très optimistes quant à l'avenir économique de la Chine    Liga / J20: ''Zalzouli vs Abqar'' cet après-midi    Botola DII/J15: Yaâcoub El Mansour- Kawkab, le choc de la mi-saison !    Ligue 1/J18: Zaroury et El Aynaoui accueillent le PSG, sans Hakimi, en ouverture du programme de ce samedi    La météo pour ce samedi 18 janvier 2025    Riaya 2024-2025 : L'Etat souffle du chaud sur nos régions froides [INTEGRAL]    Le Maroc amorce une transition vers la gestion régionale des services d'eau et d'électricité    Les températures attendues ce samedi 18 janvier 2025    Voici les hauteurs de pluies enregistrées ces dernières 24H    Casablanca : L'Ambassadeur de Chine au Maroc inaugure les célébrations du Nouvel An chinois    Interview avec Leyna Kayz « Je travaille déjà sur un hymne pour encourager nos Lions lors de la CAN »    Un concert exceptionnel à Rabat inaugure les célébrations du Nouvel An chinois 2025    Incendie d'une ONG pro-Polisario : Un Britannique inculpé    Les Marocains en tête des étrangers affiliés à la sécurité sociale en Espagne en 2024    La SHBM de l'UM6P organise la 4e édition du Internship Networking Forum    Nouveau revers pour l'Algérie: l'Association des clubs africains choisit le Maroc    Le journalisme et la langue Amazighe : Entre soutien et défis    Caroline du Nord : Arrestation pour tentative de voyage au Maroc et rallier Daech    Code de la famille : Le gouvernement constituera une commission pour la réforme [vidéo]    Fitch : Les banques marocaines sur la bonne voie de croissance et de rentabilité pour 2025-2026    LdC : Le Raja de Casablanca n'aura pas le droit à l'erreur    Culture : Bensaid rencontre ses homologues arabes    Oncorad Group célèbre ses 25 ans d'activités dans le secteur de la santé    Émirats arabes unis : Al-Wasl officialise l'arrivée d'Anas Zniti    Un Espagnol capturé dans le sud algérien par le groupe terroriste Etat islamique dans le Grand Sahara, dirigé par d'anciens responsables du Polisario    Intelcia, premier outsourceur certifié « Top Employer » en 2025    Les banques marocaines affichent des perspectives solides pour 2025/26    « Changer l'eau des fleurs »: une adaptation théâtrale à ne pas manquer au Studio des Arts Vivants    #Le_Maroc_En_Premier... Colère populaire face à l'ignorance des efforts du Royaume pour Gaza et la Palestine    À Taourirt, un extrémiste partisan de l'organisation terroriste Etat islamique interpellé    Les prévisions du vendredi 17 janvier    BCIJ : un extrémiste partisan de Daech interpellé à Taourirt    Samira Sitaïl : Le prince héritier Moulay Hassan maîtrise la langue amazighe    Bensaid s'entretient à Rabat avec plusieurs de ses homologues arabes    Baitas : Le gouvernement a lancé plusieurs initiatives pour la consécration du caractère officiel de l'amazigh    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Coronavirus : avec la baisse des transferts MRE, l'épargne nationale s'effrite
Publié dans EcoActu le 13 - 07 - 2020

Fortement dépendante des revenus issus du reste du monde, l'épargne nationale, nécessaire pour financer l'investissement, se réduit comme peau de chagrin en 2020.
Les chiffres publiés par le Haut Commissariat au Plan dans le cadre du budget exploratoire donnent froid dans le dos. Les indicateurs ont été quasiment tous frappés de plein fouet par la crise sanitaire liée au Covid-19. A cet effet, on note en ce qui concerne le financement de l'économie, pierre angulaire de la relance, une baisse de l'épargne intérieure de 19,1% (vs 23,3% en 2019).
Déjà avec un taux oscillant autour de 22%, l'épargne nationale était pointée du doigt à cause de son niveau faible par rapport à l'investissement de l'ordre de 32%. A l'occasion de l'élaboration de chaque Loi de Finances, on s'attendait à des mesures incitatives en faveur de l'épargne. Que dalle. A l'instar des Loi de Finances précédentes, celles de 2020 était maigre en mesures dispositions fiscales. Il a d'ailleurs été décidé dans le cadre de la LF 2020 de porter le plafond à 2 MDH (vs 600.000 DH) dans le cadre des plans d'actions et entreprise conclus à partir du 1er janvier 2020. Les revenus et profits de capitaux mobiliers réalisés dans le cadre d'un plan d'épargne en actions ou d'un plan d'épargne entreprise au profit des salariés sont exonérés de l'impôt dans la limite du plafond. C'est pour dire que bien avant la crise sanitaire liée au Covid-19, l'épargne intérieure était faible.
En 2020, la baisse risquerait, selon le HCP, de s'accentuer davantage à cause des revenus nets en provenance du reste du monde qui pourraient continuer de régresser affichant une baisse de 4,6% après -1,5% en 2019 et -16,9% en 2018. « Ces évolutions devraient se traduire par une diminution de l'épargne nationale pour atteindre 23,7% du PIB au lieu de 27,8% en 2019 », alertent les analystes.
Compte tenu d'un niveau d'investissement de l'ordre de 30,6% du PIB attendu en 2020 en baisse par rapport à 32,2% enregistré en 2019, les besoins de financement de l'économie nationale se seraient accentués à 6,9% du PIB au lieu de 4,4% une année auparavant.
Aussi bien les données précédentes relatives à l'épargne que celles prévisibles pour l'année 2020 montrent que le Maroc a du pain sur la planche. Il suffit de soustraire les transferts des Marocains résidents à l'étranger pour se rendre compte que l'épargne des ménages oscille autour de 14% de leur revenu disponible brut. Un niveau qui est beaucoup plus faible en comparaison internationale.
Et pourtant l'émergence tant aspirée par le Maroc reste étroitement liée à un taux d'investissement de 35%. Or, vu l'état actuel de l'épargne, il serait difficile de financer un tel niveau d'investissement à moins de recourir à l'endettement. Ce qui pourrait se traduire par la vulnérabilité des équilibres macroéconomiques. Les années 80 sont fraîches dans nos mémoires pour nous rappeler que l'épargne constitue la variable déterminante dans la répartition intergénérationnelle de la richesse. Une période où le taux d'endettement oscillait autour de 130%, avec de lourdes conséquences sociales.
Pour remédier un tant soit peu à la situation, les opérateurs financiers sont appelés à innover et concevoir des produits adaptés aux besoins de la population. Tout laisse à dire que l'heure de repenser le paradigme de l'épargne a sonné.
Lire également : L'épargne nationale reprend du poil de la bête, mais...


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.