Depuis sa création en 1995, l'indice de perception de la corruption, produit phare de recherche de Transparency International, est devenu le principal indicateur mondial de la corruption dans le secteur public. L'indice offre un instantané annuel du degré relatif de corruption en classant les pays et territoires du monde entier. En 2012, Transparency International a révisé la méthodologie utilisée pour construire l'indice afin de permettre la comparaison des scores d'une année à l'autre. L'IPC 2019 s'appuie sur 13 enquêtes et expertises pour mesurer la corruption du secteur public dans 180 pays et territoires, donnant à chacun un score de zéro (très corrompu) à 100 (très propre). Avec un Score de 36 en 2015, le Maroc avait amélioré un peu sa notation pour atteindre 43 points en 2018, avant de tomber à 41 points en 2019 le plaçant au 80ème rang sur 180 pays. Le pays a ainsi perdu 7 places en une année ! Alors que ce mardi 21 janvier, le Chef de gouvernement se targuait lors de la séance mensuelle consacrée à la politique générale, devant la Chambre des conseillers de l'aboutissement des efforts de lutte contre la corruption qui permettra de stimuler la dynamique du développement, d'améliorer le climat des affaires et d'investissement ainsi que le niveau de vie des citoyens (Sic). D'où l'urgence d'actionner tous les mécanismes de lutte de la Stratégie nationale pour circonscrire ce fléau devenu endémique au Maroc. LIRE EGALEMENT : ACCÈS AUX SOINS : LA CORRUPTION, UN MAL NECESSAIRE SELON 64% DES MAROCAINS