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Cinq groupes bancaires sous la loupe de CDG Capital Research
Publié dans EcoActu le 08 - 11 - 2019

L'Equity Report de CDG Capital table sur une croissance de l'ordre de 3,4% des crédits à fin 2019e, tandis que qu'il révise légèrement à la baisse l'estimation de croissance des dépôts à la clientèle à 0,8% contre 1,8% prévue initialement.
Au final, le taux de transformation pour le secteur bancaire devrait connaitre une légère détérioration. Ce dernier devrait s'établir à 92,9% à fin 2019 contre 90,5% à fin 2018.
Concernant la qualité des actifs, une légère détérioration est prévue, la tendance observée au 1er semestre devant se poursuivre en 2019e. Les créances en souffrances devraient terminer l'année sur une hausse de 6,2%, selon les prévisions de CDG Capital. Par conséquent, le taux contentieux devrait connaitre une légère détérioration à 7,9%, suite à une croissance plus importante des créances en souffrance par rapport à la croissance de l'encours des crédits. Le rapport souligne également que la mise en conformité avec IFRS 9 a modifié la façon dont les banques provisionnent leurs pertes sur crédits, ce qui devrait entraîner une progression du montant des provisions, améliorant davantage le taux de couverture.
Sur le marché africain où les banques marocaines sont largement actives, devrait continuer à offrir un potentiel important. « En effet, les perspectives économiques sont prometteuses globalement, les taux de pénétration restent très bas, les niveaux de rentabilité sont assez élevés et la concurrence dans certains marchés demeure peu développée », souligne le rapport.
Par ailleurs, l'exploration d'autres segments porteurs du marché bancaire (L'immobilier, les infrastructures publiques, et la Fin Tech etc.) et la création de synergies avec les autres acteurs des marchés financiers, offrent des perspectives intéressantes de développement et de croissance à moyen long terme.
Toutefois, dans une région où les spécificités nationales et régionales sont stratégiques dans la construction d'un modèle de développement performant et durable, nos banques marocaines évoluent dans un environnement des affaires encore instable et qui présente un ensemble de risques liés à la concentration des portefeuilles bancaires sur certains secteurs, les nouvelles exigences réglementaires, et la montée en force des opérateurs télécoms dans les services bancaires...
Le rapport fait un focus sur cinq banques. A commencer par le Groupe Attijariwafa bank qui a connu une hausse de 4,9% du RNPG, passant de 2,8 Mrd MAD au S1 2018 à 2,9 Mrd MAD au S1 2019. Cette performance résulte essentiellement de la hausse 19,6% des résultats de la banque au Maroc alors que les résultats enregistrés à l'international ont accusé un repli de 14,7%.
CDG Capital maintient ses prévisions pour le PNB du groupe qui s'inscrit globalement en ligne avec les résultats semestriels. Ainsi, le produit net bancaire du groupe devrait évoluer de 5,3% à 23,6 Mrd MAD au terme de l'année 2019e.
Par ailleurs, nous anticipons une légère hausse du coefficient d'exploitation qui devrait se situer à 48,3%. En effet, le groupe devrait poursuivre son programme d'investissement notamment dans les systèmes informatiques à l'international. Ainsi, le résultat brut d'exploitation devrait s'établir à 12,2 Mrd MAD, en progression de 4,5%.
Au niveau des indicateurs de risque, nous prévoyons une légère amélioration de la qualité des engagements. Ainsi, nous tablons sur un taux des créances en souffrance (créances classées dans le Bucket 3) de 6,5% contre 6,8% à fin 2018. Par ailleurs, CDG Capital prévoit une augmentation du montant global des provisions pour s'établir à 22,3 Mrd MAD. Au final, le résultat net part du groupe devrait afficher une hausse de 4,7% à 5,97 Mrd MAD. Le rapport maintient la recommandation à l'Achat.
Concernant la Banque Centrale Populaire, le rapport révise à la hausse ses estimations pour 2019 à la lecture des résultats semestriels de 2019. Le PNB du groupe a enregistré une augmentation de 4,8% portée par principalement par la bonne tenue du résultat des activités de marché (qui a bénéficié d'une évolution favorable de la courbe des taux et la bonne performance de l'activité change), et dans une moindre mesure par l'impact de l'intégration de BCP Mauritius. « Nous soulignons tout de même que la hausse du PNB a été atténué par la légère baisse de l'activité intermédiation qui a été impacté par un ralentissement de la croissance des crédits et des dépôts combiné à une tendance baissière des taux débiteurs au Maroc et à l'international », lit-on dans le rapport.
Par ailleurs, le coût du risque a affiché une hausse de 10,7% suite à un effet de comparaison défavorable liée à une reprise sur provision enregistrée au S1 2018 au niveau du Mali. Au final, le groupe a connu une progression de 5,5% du RNPG pour s'établir à 1,6 Mrd MAD à fin juin 2019, en intégrant l'impact de 66 MMAD de l'impôt sur la cohésion sociale.
A l'issue de la publication des résultats semestriels, CDG Capital maintient ses prévisions pour le PNB quasiment inchangé à 17,7 Mrd MAD en hausse de 3,8%. Par ailleurs, suite à un effort de maîtrise des charges courant ce 1er semestre, le rapport révise légèrement à la baisse notre prévision pour le coefficient d'exploitation qui devrait s'établir à 51,4% à fin 2019e contre l'estimation initiale de 52,7%. De ce fait, le résultat brut d'exploitation est prévu à 8,58 Mrd MAD à fin 2019e, en hausse de 5,5% par rapport à fin 2018. Au niveau des indicateurs de risque, nous maintenons notre prévision par rapport au coût du risque qui devrait afficher une quasi-stabilité à 3,2 Mrd MAD, selon nos estimations. Au final, le RNPG devrait s'établir à 3,1 Mrd MAD en hausse de 6,3% (hors impact de la prochaine acquisition des participations du groupe BPCE dans 4 banques africaines).
La troisième banque analysée dans ce rapport est BMCE Bank of Africa. Le groupe a renoué avec la hausse des résultats courant ce 1 semestre. En effet, le résultat net part du groupe est passé de 1,13 Mrd MAD au S1 2018 à 1,17 Mrd MAD au S1 2019, soit une hausse de 4,0%. Cette progression s'explique essentiellement par une hausse des revenus qui ont profité de : L'amélioration de la marge d'intérêt qui reflète un dynamisme commercial. Et la bonne performance du résultat des activités de marché qui a bénéficié de la bonne tenue de l'activité change et la baisse des taux. Le coût du risque quant lui a connu une forte progression (+34,4%), atténuant ainsi la hausse des résultats du groupe.
Suite à la publication des résultats semestriels, CDG Capital révise à la hausse les estimations pour l'année 2019e et table désormais sur une de hausse de 5,3% du PNB du groupe à 13,93 Mrd MAD, tenant compte de la bonne performance du résultat des activités de marché réalisé courant le 1er semestre. Pour sa part, le coefficient d'exploitation devrait se situer à 58,1% selon nos estimations. De ce fait, le résultat brut d'exploitation s'établirait à 5,83 Mrd MAD, en hausse de 7,7%. « Nous maintenons notre prévision concernant le coût du risque inchangée. En effet, il devrait enregistrer une quasi stabilité à 1,8 Mrd MAD en 2019e », souligne le rapport.
Au final, le résultat net part du groupe devrait afficher une hausse de 9,5% à 2,0 Mrd MAD. Concernant le renforcement des fonds propres, le groupe a réalisé des augmentations de capital totalisant environ 3,8 Mrd MAD courant l'année 2019 qui proviennent de la reconversion optionnelle des dividendes, de l'appel public à l'épargne et du fond CDC.
Pour BMCI, le rapport note que la banque continue à faire face à un environnement très concurrentiel. En effet, la pression continue sur les PDMs et la baisse de la marge d'intermédiation ont limité la croissance du PNB à seulement 0,3%. Par ailleurs, l'augmentation du coefficient d'exploitation de 0,9 pts à 52,9% (suite à la poursuite de leur programme d'investissement dans le digital essentiellement) a contribué à une baisse de 1,5% du résultat brut d'exploitation. Toutefois, L'amélioration considérable du coût du risque (-12,5%) a permis de contrebalancer cette baisse. Au final, le groupe a enregistré une hausse de 2,2% du RNPG à 352, Mrd MAD, en intégrant l'impact de l'impôt sur la cohésion sociale.
Tenant compte de la publication des résultats semestriels, CDG Capital révise à la baisse ses estimations de PNB et table désormais sur une hausse de 1,1% du PNB contre une progression de 2,2% initialement. Ce changement est dû principalement à une baisse plus importante de la marge d'intérêt.
Pour sa part, le coefficient d'exploitation devrait augmenter à 54,0% en 2019e contre 53,3% à fin 2018. Au niveau des indicateurs de risque, nous tablons sur la poursuite du trend baissier. De ce fait, le coût du risque devrait reculer de 6,6% à 447,5 MMAD. Au final, le RNPG est prévu à 568,4 MMAD à fin 2019e, soit une marge nette de 18,6%.
Concernant Crédit du Maroc, le groupe a enregistré une croissance de 2,2% du PNB, portée par la hausse de ses différentes composantes, reflétant la poursuite du dynamisme commercial et la baisse des taux. Par ailleurs, le rapport note une quasi-stabilié des charges d'exploitation pour s'élever à 601,2 MMAD. Ainsi, le coefficient d'exploitation ressort à 50,3% contre 50,4% au S1 2018. De son côté, le coût du risque s'est amélioré de 11,8% à 143,5 MMAD. Le groupe a bénéficié aussi d'une plus-value de 31,5 MMAD suite à la cession de deux biens immobiliers. Au final, le résultat net part du groupe est passé de 263,4 MMAD à 300,6 MMAD, soit une hausse de 14,1%, tenant compte de l'impact de 18,5 MMAD de la nouvelle cotisation sociale de solidarité.
A l'issue de la publication des résultats semestriels, CDG Capital maintient ses prévisions pour le PNB inchangé à 2,4 Mrd MAD en progression de 3,4%. Par ailleurs, elle table sur une baisse du coefficient d'exploitation à 52,8% en 2019e contre 54,3% en 2018, suite à la non récurrence des éléments exceptionnel enregistrés en 2018 liés au projet de construction de son nouveau siège social. De ce fait, le résultat brut d'exploitation devrait augmenter de 6,8% à 1,1 Mrd MAD. Au niveau des indicateurs de risque, le rapport révise à la baisse les prévisions pour le coût du risque et table désormais sur un repli de 3,6% à 290,6 MMAD contre 338 MMAD initialement.
Par conséquent, le REX devrait afficher une hausse de 10,9% à 834,4 MMAD. Au final, suite à la non récurrence d'éléments exceptionnelles liées à la cession d'une partie du terrain des arènes, le RNPG devrait enregistrer un repli de 5,0% à 559,7 MMAD.
Le rapport passe en revue les principales lignes directrices du marché action pour le secteur bancaire mais également télécoms, ciments, sidérurgie et mines, et consultable ICI


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