Les syndicats des enseignants-cadres des AREF ont décidé à la dernière minute d'annuler leur participation à la réunion qui devait se tenir le jeudi 23 mai après-midi pour reprendre les négociations et trouver une issue définitive à ce dossier. Est-ce le début de nouvelles tensions ? Alors que les tensions semblaient être apaisées, le torchon brûle de nouveau entre le ministère de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et les enseignants-cadres des Académies régionales de l'éducation et de la formation (AREF). Rappelons qu'après le retour aux classes des enseignants grévistes, le ministère de tutelle avait annoncé en date du 3 mai qu'il suspendait toutes les mesures administratives prises à l'encontre d'enseignants-cadres des AREF. Une réunion devait se tenir ce jeudi 23 mai après-midi pour reprendre les négociations et trouver une solution définitive à ce dossier qui a fait couler beaucoup d'encre ces derniers mois. Sauf que, coup de théâtre, les syndicats de l'éducation les plus représentatifs et les représentants des enseignants AREF ont décidé, à la dernière minute, de ne pas assister à ladite réunion. Une décision qui a surpris le ministère qui jusque-là avait honoré tous les engagements pris dans ce dossier. Dans un communiqué, le ministère a exprimé sa grande stupéfaction de cette décision quoique toutes les dispositions ont été prises pour sa tenue et ce conformément à ce qui a été décidé lors de la réunion du 10 mai avec les représentants syndicaux. Aussi le ministère rappelle-t-il que tous les engagements pris lors de la réunion du 13 avril 2019 ont été honorés notamment la suspension des mesures administratives que le ministre Said Amzazi avait annoncé aux médias et entériné via un communiqué de presse. L'annulation de cette réunion décisive a été une grande déception pour le ministère qui faut-il reconnaître n'a ménagé aucun effort pour tourner cette page. Le département d'Amzazi précise qu'il a engagé des discussions et coordonné avec les différentes parties gouvernementales concernées par ce dossier afin de trouver des solutions appropriées conformément à ce qui avait été convenu lors des deux dernières réunions du 13 avril 2019 et 10 mai 2019. Face à ce nouveau rebondissement, le département de l'éducation nationale compte prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer le déroulement normal de l'enseignement. Cela dit, pour garantir les droits des étudiants et la stabilité professionnelle des enseignants et la sécurité d'emploi pour les enseignants AREF, le ministère est décidé à adopter une approche basée sur le dialogue, la communication et l'esprit de responsabilité. La porte des négociations reste ouverte notamment pour ceux qui veulent améliorer le système éducatif et renforcer la stabilité des acteurs de l'éducation. Lire également : Enseignants contractuels : Les AREF passeront à l'application des sanctions