L'Ecosystème de la construction automobile représente la part léonine : 45,3% à fin janvier 2019 en baisse de 0,5 point par rapport à janvier 2018, suivi du câblage avec 39,2%. En publiant les indicateurs des échanges extérieurs du premier mois de l'année en cours, l'Office des changes adopte une nouvelle approche d'évaluation des exportations sur la base des écosystèmes. Ces dernières se basent désormais sur la nouvelle nomenclature des « Ecosystèmes » dans le cadre du Plan d'Accélération industrielle 2014-2020. Le leitmotiv est de mettre à la disposition des décideurs publics et des opérateurs économiques un outil de suivi de ce plan stratégique notamment par l'élaboration d'indicateurs de pilotage de l'offre exportable. Les écosystèmes en question concernent plusieurs secteurs notamment, l'automobile, l'aéronautique et l'électronique. A fin janvier, la dynamique des exportations du secteur automobile résulte essentiellement de la progression des ventes du câblage (2.795 MDH au lieu de 2.752 MDH un an auparavant, soit une hausse de 1,6%) et dans une moindre mesure de la construction automobile (3.231 MDH contre 3.204 MDH, soit 0,8%). La part du secteur de l'automobile s'établit à 30% contre 31,1% un an auparavant. L'Ecosystème de la construction automobile représente la part la plus importante : 45,3% à fin janvier 2019 en baisse de 0,5 point par rapport à janvier 2018, suivi du câblage avec 39,2%. La hausse des exportations des phosphates et dérivés à fin janvier 2019 provient de la progression des ventes d'acide phosphorique (+385MDH) et celles des engrais naturels et chimiques (+321MDH), atténuée toutefois par la baisse des ventes des phosphates. La part de ce secteur dans le total des exportations se situe à 14,3% contre 12,3% à fin janvier 2018. Du côté des importations, on assiste à un accroissement plus important de celui des exportations de (1.329 MDH), ce qui se traduit par une hausse du déficit commercial de 8,6%. Déficit commercial à fin janvier 2019 La hausse des importations de biens est imputable à l'accroissement des importations de la majorité des groupes de produits, principalement des achats de demi produits (1.008MDH), de produits bruts (727MDH) et de produits finis de consommation (573MDH). La facture énergétique atteint 5.875MDH contre 6.208MDH une année auparavant, en baisse de 5,4% ou -333MDH. Sa part dans le total des importations se situe à 14,8% (dont 7,5% des achats de gas-oils et fuel-oils) contre 16,8% un an auparavant. Les approvisionnements en gasoil et fuel-oil s'établissent à 2.965MDH contre 3.003MDH à fin janvier 2018 (-39MDH). Cette évolution est due essentiellement à la baisse des quantités importées (560mT contre 583mT, soit -4%). Les prix quant à eux progressent de 2,8% (5.295 DH/T à fin janvier 2019 contre 5.151 DH/T un an auparavant). S'agissant des importations de biens d'équipement, elles enregistrent un accroissement de 3% ou +280MDH par rapport à janvier 2018 : 9.690MDH contre 9.410MDH. Les importations de demi-produits augmentent également : 9.035MDH contre 8.027MDH un an auparavant, soit +12,6% ou +1.008MDH. Les IDE baissent de 30,4% A fin Janvier 2019, le flux des Investissements Directs Etrangers (IDE) atteint 1.569 MDH contre 2.253MDH un an auparavant, soit une baisse de 684 MDH ou -30,4%. Ce résultat s'explique par la baisse des recettes des IDE de 24,5% (2.497MDH à fin janvier 2019 contre 3.309MDH à fin janvier 2018), plus importante que celle des dépenses (-128MDH ou -12,1%). Il faut dire que depuis quelques années, les recettes d'IDE connaissent des fluctuations qui rendent difficile l'évaluation de l'attractivité pour les IDE au Maroc. Au titre du premier mois de l'année 2019, le flux des Investissements Directs Marocains à l'Etranger (IDME) augmente de 609 MDH ou +41,4% (2.081MDH à fin janvier 2019 contre 1.472MDH à la même période de l'année précédente). En effet, les recettes des investissements à l'étranger enregistrent une hausse de 666MDH ou +41,2% (2.283MDH en 2019 contre 1.617MDH en 2018). En parallèle, les dépenses augmentent de 57MDH ou +39,3%. Lire également : FAUT-IL CRAINDRE POUR L'INDUSTRIE AUTOMOBILE MAROCAINE ?