Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Abdellatif Miraoui et le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, Péter Szijjarto, ont signé, lundi à Budapest, un mémorandum d'entente portant principalement sur les mesures de soutien à la mobilité étudiante. A travers ce mémorandum d'entente, signé dans le cadre du programme de bourses « Stipendium Hungaricum » pour la période 2023-2025, 165 étudiants marocains bénéficieront chaque année d'une bourse d'études dans les universités hongroises, indique un communiqué du ministère de l'Enseignement supérieur, rappelant que 771 bourses ont été accordées depuis le lancement de ce programme en 2015. Les deux parties, réunies à l'occasion de la visite de travail de A. Miraoui à Budapest, se sont félicitées des résultats de l'appel à projets conjoints lancés en 2012 permettant le financement de 6 projets dans les domaines liés aux changements climatiques, à l'énergie et à la valorisation des ressources naturelles, fait savoir le texte. La délégation marocaine, poursuit-t-on, a saisi cette opportunité pour saluer la volonté commune de renforcer cette coopération notamment à travers la prochaine tenue au Maroc, les 20 et 21 mars prochain, du « 2ème Forum Académique et Scientifique Maroc-Hongrie ». Le ministre marocain, accompagné d'une délégation composée de présidents d'Université et de hauts responsables de l'administration centrale, effectue une visite de travail à Budapest, du 30 au 31 janvier 2023. Lors de cette visite, A. Miraoui, en compagnie de l'ambassadeur du Royaume du Maroc auprès de la République de Hongrie, Karima Kabbaj, a été reçu par plusieurs hautes personnalités hongroises, notamment le ministre des Affaires étrangères et du Commerce, Péter Szijjarto, le ministre de la Culture et de l'Innovation, János Csak, le président de la Conférence des Recteurs Hongrois (HRC), László Borhy et le président de l'Académie Hongroise des Sciences, Tamás Freund, note la même source. Cette visite a pour objectif d'échanger autour du bilan positif de la coopération bilatérale en matière d'enseignement supérieur, de recherche scientifique et d'innovation, et d'examiner les moyens de son renforcement, en particulier dans les domaines prioritaires conjoints.