Une session extraordinaire s'est tenue le mardi 6 septembre au Conseil Supérieur de l'Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique. Son objet était l'examen de la demande d'avis du chef du gouvernement, sur le projet de loi-cadre relative à la réforme du système d'éducation, de formation et de recherche scientifique. Au cours de cette réunion, ont été établies des observations et recommandations préliminaires en relation avec le projet de loi-cadre. Les parties présentes se sont particulièrement concentrées sur la conformité à la Constitution, aux discours royaux consacrés à l'éducation et à la vision stratégique. L'assemblée générale a également procédé à la mise en place d'une commission ad hoc chargée de l'élaboration du projet d'avis, des missions à remplir ainsi que le délai nécessaire à leur réalisation. La commission va auditionner les parties les groupes de travail qui approfondissent la réflexion sur la formation professionnelle, l'enseignement privé et l'enseignement religieux ; ainsi que les membres du conseil. Leur contribution étant susceptible d'apporter une valeur ajoutée. Omar Azziman, le président du conseil a indiqué qu'il s'agissait là d'une avancée fortement significative dans le processus de réforme de l'éducation. En effet, c'est la première fois dans l'histoire du Maroc indépendant qu'on s'apprête à établir grâce à une loi-cadre les principes directeurs de la réforme de l'école. Cette initiative fait suite aux Hautes orientations Royales et aux recommandations de la vision stratégique 2015-2030. Une telle initiative permettra la mise en place d'un cadre législatif qui garantisse la continuité de la réforme et prémunir contre les dérives qui pourraient affecter sa conduite. Cette loi vient fixer les principes et valeurs qui structureront le présent et l'avenir du système éducatif marocain.