Depuis qu'elle a pris les rênes de l'Agence Nationale des Ports (ANP), Nadia Laraki a fait du renforcement et de la modernisation de l'offre portuaire du Royaume une priorité absolue. Gendarme de l'Autorité portuaire depuis août 2010, son sens du travail bien accompli et son efficacité lui ont permis d'être reconduite à la tête de l'agence en 2015 pour un nouveau mandat par le Souverain. Nadia Laraki a ouvert plusieurs chantiers qui visent à améliorer la compétitivité du Maroc. Parmi ces projets, on note le déploiement à grande échelle du projet PortNet, actant, ainsi, la dématérialisation des titres d'importation. Une mesure qui était très attendue par les opérateurs économiques. Aujourd'hui, plus de 4.000 importateurs sont déjà inscrits à la plateforme PortNet et réalisent leurs opérations sans difficultés. Un acquis donc. Et l'ambition de la patronne de l'ANP est d'aller encore plus loin dans la dématérialisation des différentes démarches afin de faciliter la vie aux usagers des ports du Royaume. Nadia Laraki entend notamment développer l'outil portuaire national et l'adapter aux exigences du commerce extérieur et aux mutations du transport maritime. Mise en place de l'Observatoire de la compétitivité des ports, plusieurs réalisations comme l'ouvrage de raccordement de la connexion routière de la desserte nord du port de Casablanca, ou encore la réalisation des grands projets d'infrastructures, il faut dire que le programme d'investissement 2016 de l'ANP est assez chargé. Rappelons qu'en 2014, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a décoré Nadia Laraki, du Wissam Al Arch de quatrième classe (Chevalier). Rappelons qu'elle a également été décorée des insignes de Chevalier de l'Ordre du Mérite maritime de la république française en 2009, et qu'elle a de même reçu le prix Khmissa dans la catégorie administration et service public. Titulaire d'une maîtrise es-Sciences de Jussieu Paris, d'un DESS de l'IAE Paris et ingénieur d'Etat de l'ENPC Paris, elle a entamé sa carrière à Sateba France en 1981, avant de rentrer au pays, trois ans plus tard, pour rejoindre le Ministère de l'Equipement.