La gestion déléguée fait partie du paysage des services publics au Maroc. Ses résultats sur la gestion urbaine ne sont pas tous concluants. Le citoyen, qui avait l'habitude de s'adresser à une Régie relevant de sa Commune urbaine pour se brancher au courant électrique ou pour bénéficier de l'eau potable, se trouve aujourd'hui devant une société «anonyme» qui lui parle un langage trop épicé en chiffres et en coûts. Que ce soit à Casablanca ou à Tanger, les réclamations des citoyens contre les concessionnaires étrangers sont de plus en plus grandes et les mouvements sociaux ont fait leur apparition pour réclamer la transparence sur les prix qui leur sont imposés par les gestionnaires délégués. Les ingénieurs de la branche électricité de l'ONEE, «Energies», et l'ISCAE organisent à cet effet une table ronde ce mercredi 28 octobre pour analyser le bilan et les perspectives de la gestion déléguée au Maroc.