Ceux qui ont travaillé sur la préparation de la première mouture du projet de la loi de finances 2010 font preuve de prudence. Les hypothèses de référence servant de base à son élaboration en attestent. Ainsi, le taux de croissance prévu est de 3,2% seulement, avec une croissance de 4,1 % du PIB non agricole et un baril de pétrole à 70 dollars. Quant à l'inflation, le taux retenu est de 2,5 %. Un scénario qui sent la gestion de crise ! Aussi, le gouvernement compte utiliser certains secteurs phares, l'investissement public et l'habitat, pour soutenir la consommation interne. C'est ce qui ressort en tout cas des conclusions de la première réunion organisée en début de semaine pour débattre du projet de la loi de Finances 2010. En plus du renforcement des politiques régionales, l'équipe de Mezouar a insisté sur le développement des politiques régionales. Comme si une sorte de retour à l'idée des contrat-programmes se profilait.