L'introduction du gaz naturel liquéfié (GNL) au Maroc nécessite un investissement de 4,6 milliards de dollars, dont la grande partie sera mobilisée par des investisseurs privés et institutionnels nationaux et internationaux dans le cadre de contrats de concessions, a annoncé, mardi 16 décembre à Rabat, le ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Abdelkader Amara, lors d'un point de presse consacré à la présentation du Plan national de développement du gaz naturel liquéfié (GNL). Selon lui, le choix des partenaires nationaux et internationaux se feront dans le cadre de procédures transparentes et de compétitivité, notamment des appels à manifestation d'intérêt et appel d'offres. À terme, le Maroc espère ainsi produire via ce plan gazier 2 700 mégawatts d'électricité à partir du GNL. Par ce projet, le gouvernement, qui vient de supprimer les subventions sur le fioul industriel et le gasoil dans le cadre de ses efforts pour réduire le déficit public, compte également « offrir plus d'alternatives aux industriels », a encore relevé M. Amara. Enfin, une phase ultérieure, dont les contours ne sont pas encore connus, consistera à raccorder directement les consommateurs marocains à un futur réseau gazier, en lieu et place des bouteilles de gaz. « Cette phase viendra quand nous aurons optimisé l'utilisation industrielle », a expliqué le ministre.