Ali Fassi Fihri, directeur général de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) est à la Une de tous les quotidiens de ce mardi, suite à la signature hier à Rabat du contrat –programme entre l'Etat (http://www.cg.gov.ma/fr/details.1.486.Signature+du+Contrat+Programme+entre+l%E2%80%99Etat+et++l%E2%80%99Office+National+de+l%E2%80%99Electricit%C3%A9+et+de+l%E2%80%99 ) et l'ONEE. Ce contrat-programme tant attendu et à maintes reprises repoussé est une réalité depuis hier. Il vient à point nommé pour sauver l'ONEE d'une faillite annoncée en raison des difficultés financières dans lesquelles l'Office se débat des années durant. Ledit contrat-programme signé lors d'une cérémonie présidée par Abdelilah Benkirane verra l'Etat injecter pas moins de 45 milliards de dirhams soit l'équivalent de 5,5 milliards de dollars couvrant la période 2014- 2017. L'Etat assurera 70% du montant. Les 30% restants devront être assurés par des ajustements tarifaires à compter du 1eraoût prochain. Traduction : des augmentations tarifaires pour les clients qui se chiffreront à près de 14 milliards de dirhams. Néanmoins, l'ajustement tarifaire n'affectera pas les ménages modestes au nombre de 4,1 millions d'abonnés et dont la consommation mensuelle en électricité est inférieure à 100 kWh. Idem pour les 2,2 millions d'abonnés dont la consommation reste égale ou inférieure à 6m3 par mois. L'Etat aidera également Ali Fassi Fihri à recouvrer 3,5 milliards de dirhams d'arriérés. La bouffée d'oxygène apportée par l'Etat à l'ONEE ne signifie pas un chéque en blanc. L'office doit faire des efforts en termes d'économies et de bonne gestion. Ainsi donc, Ali Fassi Fihri n'aura plus en principe de raison pour être sous tension !