Décision de la CJUE : Le Portugal souligne le caractère « essentiel » du partenariat UE-Maroc    Un an de bombardements à Gaza: Grande mobilisation à Rabat pour dénoncer l'agression israélienne    Benabdallah reçoit une délégation chinoise au siège national du parti à Rabat    « Des errements juridiques évidents et des erreurs de fait suspectes « , souligne un communiqué du MAEC    La remontada !    Contre tous les pronostics, Baraka redessine les lignes du PI    BAM: Le dirham, stable face à l'euro    La Capacité bénéficiaire des sociétés cotées estimée à 16,9 MMDH en 2024    Lahlimi : la digitalisation, un facteur clé de réussite de l'opération de collecte des données    Faits marquants de la semaine à la Bourse de Casablanca    Palestine : Des massacres et des ordres d'évacuations ponctuent une année de génocide    Manche : Près de 1.000 traversées illégales vers l'Angleterre en une seule journée, un record    Grève chez Boeing: Nouvelles négociations avec les syndicats    Présidentielle en Tunisie : Ouverture des bureaux de vote    SM le Roi adresse un message de condoléances et de compassion à la famille de l'actrice feue Naima Lamcharki    FRMF. Equipe nationale U20 : Double confrontation "France Maroc" à Clairefontaine    Real : Carvajal ''out'' pour une longue période !    Les Forces Auxiliaires mettent à l'honneur le cheval Arabe-Barbe    Les manifestants appellent Miraoui à jeter l'éponge    Le temps qu'il fera ce dimanche 6 octobre 2024    Les étudiants en médecine envahissent les rues de la capitale    Condoléances royales à la famille de l'actrice feue Naima Lamcharki    Diplomate brillant, militant de la première heure et poète singulier...    Une grande dame du cinéma, du théâtre et de la télévision s'en est allée    Moussem Belgica: Rencontre avec les écrivains maroco-belges à Tanger    Casablanca-Settat. Création d'un fonds régional d'investissement et d'un « Campus Tech »    Al Hoceinia holding (Groupe Laghrari). Plus de 3,5 milliards de DH d'investissements en cours    L'Université Mohammed VI des Sciences et de la Santé ouvre son troisième campus à Dakhla    Noureddine Naybet se prépare pour affronter le Danemark    Le 36e Med Avenir du COC continue sur sa lancée    Rallye du Maroc: Participation de plusieurs stars internationales    Al Amana Microfinance obtient un nouvel appui de l'IFC    SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan préside à El Jadida la finale de la 7è édition du Grand Prix de SM le Roi Mohammed VI de Tbourida    Températures prévues pour le lundi 07 octobre 2024    JO d'hiver 2026 en Italie: plus de la moitié des billets à moins de 100 euros    Grève dans les usines de Boeing: nouveau round de négociations    OIF: « le Maroc promeut la diversité culturelle et le multilinguisme »    USA: Depuis la ville où il a échappé à une tentative d'assassinat, Trump promet la résilience    Libye: Aziz Hattab remporte le Prix du meilleur acteur au Festival international du court métrage    Soyez à l'écoute des appels d'aide de votre rein : Symptômes et examens biologiques    Algérie : Tebboune justifie les visas pour les Marocains par «la légitime défense»    MAGAZINE : Meriam Benkirane, longévité de la beauté éphémère    Moussem culturel : Politique, littérature, arts et médias à Assilah    L'actrice Naima Lamcharki tire sa révérence    Maroc : Averses orageuses, grêle et rafales de vent ce dimanche    CJEU ruling : Hungary reaffirms support for EU-Morocco partnership    Compétitivité : le Royaume-Uni part à la conquête des investisseurs    Turquie : l'inflation a ralenti à 49,38% sur un an    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Récession : Rien d'alarmant à signaler
Publié dans Challenge le 15 - 11 - 2008

Sur le plan international, les entreprises affichent des résultats dans le rouge. Les entités marocaines, filières ou représentant ces dernières, subiront-elles le contrecoup de la crise? A chaque secteur, ses craintes.
Fermetures de plateformes de production, suppression d'emplois, renforcement de certains sites au détriment d'autres, sur le plan international, la récession bat son plein. Déjà, la publication des résultats financiers s'est distinguée par l'état d'alerte général que les analystes n'ont pas manqué de commenter. Au Maroc, qu'en est-il, puisqu'un grand nombre d'enseignes internationales y ont élu domicile ? Egide Casablanca ou plus précisément Egima Maroc, en la personne du président du groupe, Philippe Brégi, a parlé de «redimensionnement» de la plateforme marocaine, qui va se traduire par une suppression de postes, passant de 90 à 40. En revanche, c'est l'effectif au sein du site français de Bollène qui sera renforcé. Les clients d'Egide à l'international enregistrent une baisse de leurs activités, notamment dans le secteur aéronautique. Dernière nouvelle rendue publique, l'assemblée générale a décidé la nomination d'un autre administrateur. Le temps est à la constitution d'une cellule de crise. Autre secteur, celui de l'immobilier. Les réactions commencent à se faire sentir et chacun tente à sa manière de calmer le jeu. A l'annonce du report du rachat de la Perla International Living par Mandarine Holding, un communiqué tombe, annonçant d'entrée que «le groupe Mandarine a su se préserver de la crise». Les rédacteurs du communiqué n'hésitent pas à souligner qu'«ayant anticipé les effets de la situation actuelle, les fondateurs ont réussi à bâtir un groupe immobilier et hôtelier sur un marché porteur et déconnecté des difficultés actuelles». Difficile à croire. Une précision contribue toutefois à conforter cette thèse. C'est ainsi que le groupe n'aurait mis en place que des financements de projets à taux fixes. La dégringolade des taux n'a pas influé sur la dette du groupe. Côté Maroc, Mandarine Holding précise que le contrôle des changes permet au pays de ne pas subir les soubresauts de l'économie mondiale. Élément déterminant : «les banques, qui ont des actifs en dirhams à plus de 97% de leurs bilans, ne connaissent pas la crise de confiance qui sévit ailleurs». Par ailleurs, un autre secteur semble avoir sorti son épingle du jeu. Il s'agit en substance de celui des sociétés pharmaceutiques. C'est un événement. Le groupe pharmaceutique GlaxoSmithKline a lancé une opération de suppression de près de 1.000 emplois. Cette mesure concerne le staff commercial opérant aux Etats-Unis. Le dead-line en est fixé. Et c'est prévu pour la fin de l'année en cours.
Réduction d'effectifs ?
L'industrie nationale pharmaceutique connaîtra-t-elle un sort similaire ? Pour Ali Sedrati, président de l'AMIP et à la tête de Glaxo Maroc : «l'entité marocaine est complètement indépendante de Glaxo International et elle est de droit marocain avec un chiffre d'affaires local. Elle enregistre ses propres charges et bénéfices». Alors aucun risque pour le pays ? Il ajoute que dans la pire des hypothèses, «en tant que société internationale, il peut être décidé un rapatriement de leurs parts». Pour l'heure, le sujet n'est pas d'actualité. D'autres enseignes telles Pfizer et Bristol-Myers Squibb sont en train de réduire leurs effectifs commerciaux. Ce seront les commerciaux travaillant sur la gamme des produits de soins qui subiront les méfaits de la crise. Pour sa part, un des leaders de la cosmétique mondiale, l'Oréal, a décidé la fermeture de deux usines de production. L'une se trouve à Monaco et la seconde au Pays de Galle. A elles deux, elles emploient au total près de 458 salariés. Le groupe a également annoncé une diminution des objectifs de ventes pour le reste de l'année. La représentation marocaine en sera-t-elle affectée ne serait-ce qu'en termes de croissance ? Auprès de l'Oréal Maroc, on apprend tout d'abord qu'aucune baisse de croissance n'est à l'ordre du jour. D'ailleurs, il est même attendu que le taux dépasse cette année les 30% habituels, pour atteindre une fourchette comprise entre 35 et 40%. De plus, il est clairement explicité que l'antenne nationale «ne travaille pas directement avec la maison-mère». Signe qu'aucune turbulence n'est en vue, l'Oréal Maroc serait même en phase de recrutement. Les explications sont inhérentes au marché marocain, qui voit les grandes surfaces destinées à ce type de produits se multiplier, parallèlement à la libéralisation douanière et aux besoins de consommation de la population féminine. Contrairement à l'Europe et aux Etats-Unis, les femmes continuent à fréquenter les salons de coiffure et les rayons des produits cosmétiques. D'après des études émises par des analystes étrangers, il se trouve que le marché international des cosmétiques a enregistré une baisse de l'ordre de 4% à la fin du mois de juin dernier et a atteint 3% en septembre dernier. Les mois prochains donneront définitivement le ton. Reste à savoir si le niveau de consommation des pays émergents arrivera à compenser la baisse enregistrée aux Etats-Unis et en Europe, et ce dans tous les secteurs d'activité.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.