L'humour c'est le meilleur moyen de déstresser. J'adore les blagues populaires qui sont d'un niveau plus élevé que celui des professionnels du rire qui s'arrangent à chaque Ramadan pour lancer une épidémie de colopathie. Effectivement tout notre environnement, à l'Est est entrain d'imploser. Le premier ministre Libyen a pris la fuite, la guerre civile en Egypte s'organise, l'Algérie va direct dans le mur en klaxonnant. Je vous propose un deal, on ne va pas en parler, je vais vous raconter des blagues qui n'ont rien à voir… La première, c'est un monsieur au chevet de la mort qui reçoit des gens. A chaque fois, il leur répète qu'il avait le sida et qu'il ne le savait pas et que maintenant c'est trop tard. Au bout d'un moment, son fils lui dit papa tu as un cancer pas le sida . Le malade lui répond : c'est pour les dissuader de s'intéresser à ta mère. Une autre que j'aime bien, c'est un chauffeur de taxi drogué qui est arrêté par une femme. Il lui demande où est ce qu'elle va et elle lui répond qu'elle va au souk. Le chauffeur rétorque oui mais ne tarde pas et redémarre. Il pensait avoir affaire à sa femme. La dernière est juive, ce peuple sait faire dans l'autodérision. C'est l'histoire de trois vieilles qui se rencontrent dans un parc à Tel-Aviv. La première dit : mon fils a réussi, il est en train d'acheter un immeuble à Paris . La seconde surenchérit : le mien, il veut acheter un immeuble à Paris et un autre à New York . La troisième leur répond : Le mien, il ne veut vendre ni son immeuble à Paris, ni celui de New York . Je vous raconte des blagues parce que l'actualité est anxiogène. J'ai préféré vous offrir un sourire pour le week-end par amitié. Mais je vais quand même vous poser une question, est-ce que vous n'en avez pas marre de vous exiler chaque fois que vous êtes devant votre télévision, parce que nos chaînes sont minables ? Moi je n'en peux plus, je ne regarde que les chaînes étrangères et je trouve que l'Etat me vole en m'imposant une taxe qui ne sert qu'à nourrir des incapables. Il vaut mieux en rire, parce que les responsables sont là depuis quinze ans, qu'ils ont tout détruit et que personne ne peut les déloger. C'était ma quatrième blague.