La juge marocaine Mina Skrati, a été élue, samedi 12 avril au Cap (1.470 km de Pretoria), présidente de l'Association internationale des femmes juges (AIFJ), à l'occasion de la tenue de la 17ème Conférence biennale de l'organisation. Cette consécration a couronné le parcours distingué de Mme Skrati, juge au Tribunal administratif de Casablanca, devenant ainsi la première femme juge arabe à occuper ce poste. Mme Skrati, présidente de l'Union des femmes juges du Maroc, a indiqué à la MAP que cette élection est une reconnaissance de son expérience judiciaire, de sa présence active dans les événements internationaux et de ses initiatives visant à consolider l'égalité et à renforcer l'indépendance de la Justice. Lire aussi | 15% des entreprises marocaines (seulement) sont dirigées par des femmes C'est une reconnaissance internationale de l'efficacité du modèle marocain en matière de soutien à la présence des femmes dans le système judiciaire et de renforcement de leur représentation aux postes de décision aux niveaux national et international, s'est-elle enorgueillie. D'autre part, les délégués de la Conférence ont également renouvelé leur confiance en la juge marocaine Salima Al-Ruhi, juge au Tribunal de Commerce de Casablanca et Secrétaire Générale de l'Union des femmes juges du Maroc, avec sa réélection en tant que Directrice régionale pour la zone Europe et Moyen-Orient au sein de l'Association. Lire aussi | Intrepid Travel célèbre l'autonomisation des femmes dans le tourisme au Maroc La 17ème Conférence biennale de l'AIFJ s'est tenue, du 9 au 12 avril, sous le thème «Résilience : les femmes au leadership pour mettre fin aux violences sexistes et au féminicide». Elle a réuni environ 900 juges, magistrats, professionnels du droit et décideurs politiques du monde entier.