Le Président-Directeur Général du Groupe OCP, Mostafa Terrab, fait partie des quatorze leaders mondiaux ayant rejoint le Conseil Consultatif de Haut Niveau sur l'Emploi du Groupe de la Banque Mondiale, en reconnaissance de leur engagement et de leurs contributions à la société. Le Conseil Consultatif de Haut Niveau sur l'Emploi a été officiellement lancé lors des Assemblées Annuelles 2024 du Groupe de la Banque mondiale et du FMI, qui se sont tenues en octobre 2024 à Washington. Le principe fondateur du Conseil est que la création d'emplois est essentielle pour éradiquer la pauvreté et restaurer la dignité des individus. Un emploi représente souvent la principale source d'autonomie et de sécurité, tant pour les individus que pour leurs familles, tout en renforçant le sentiment d'appartenance à la société. Lire aussi | Le marocain EM ENERGIE investit plus de 31 millions de DH à Tanger Automotive City Un défi majeur pour les jeunes et les femmes La création d'emplois constitue néanmoins un défi majeur dans de nombreux pays, particulièrement pour les jeunes et les femmes. Selon les prévisions, d'ici les dix prochaines années, environ 1,2 milliard de personnes en âge de travailler vont entrer sur le marché du travail dans les pays du Sud global. Toutefois, seulement 420 millions d'emplois seront créés, laissant près de 800 millions de personnes sans perspectives d'emploi. Le Conseil se concentrera spécifiquement sur l'emploi des jeunes et des femmes dans les économies émergentes et en développement. L'ambition est de transformer ce défi en une opportunité pour alimenter un avenir plus prospère. Lire aussi | Groupe Akdital. Dr Rochdi Talib, le médecin bâtisseur de cliniques Une gouvernance de leadership international Le Conseil sera dirigé par un panel international d'experts qui ont déjà démontré leur capacité à créer des emplois dans leurs pays respectifs. Les coprésidents sont Tharman Shanmugaratnam, Président de Singapour, et Michelle Bachelet, ancienne Présidente du Chili, qui apporteront leur expertise et leur leadership. En outre, quatorze personnalités influentes issues de divers secteurs (politique, économie, société civile et académique) font partie de ce groupe d'élite. Parmi ces personnalités figure Mostafa Terrab, Président-Directeur Général du Groupe OCP, reconnu pour son engagement envers la société. Il fait partie de ce groupe restreint en raison de ses contributions exceptionnelles dans divers domaines. Mostafa Terrab a été nommé par SM. le Roi Mohammed VI Directeur Général du Groupe OCP en février 2006. Il est Président Directeur Général du Groupe OCP depuis sa transformation en Société Anonyme en juin 2008. Après un diplôme d'ingénieur de l'Ecole nationale des ponts et chaussées de Paris en 1979, il poursuit son cursus au Massachusetts Institute of Technology, où il obtient une maîtrise en ingénierie en 1982, puis un doctorat en recherche opérationnelle en 1990. Profondément attaché aux impératifs environnementaux, Mostafa Terrab insuffle sa vision au Groupe OCP, premier fournisseur mondial de produits phosphatés. En sa qualité de président-directeur général, il dirige avec succès depuis 2006 ce groupe, qui a émergé, sous son leadership, comme un acteur majeur de la décarbonation et de la préservation de l'eau. Très impliqué dans la formation des talents de demain, Terrab assure dès 2007 la présidence de la Fondation OCP, reconnue d'utilité publique, qui promeut l'entrepreneuriat et le développement humain au Maroc, en Afrique et en Inde. Il pilote à partir de 2013 l'établissement de l'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), abritant notamment l'Ecole 1337, qui vise à former les futurs génies du codage du Maroc et de l'Afrique. Il est également président délégué de la Fondation Mohammed VI pour le développement durable depuis 2015. Lire aussi | Le marocain Somagec va interconnecter le réseau électrique angolais aux mines de la RD Congo Les membres du Conseil Consultatif Les autres membres du Conseil sont également des leaders respectés dans leurs domaines. On y retrouve Guy Ryder, Sous-Secrétaire Général aux Politiques de l'ONU ; Patrick Achi, ancien Premier Ministre de la Côte d'Ivoire ; Sebastien Bazin, Président-Directeur Général du Groupe Accor ; Nonkululeko Nyembezi, Présidente du Standard Bank Group ; et Preetha Reddy, Vice-Présidente Exécutive d'Apollo Hospitals Enterprise Limited. On note également la présence de Marianne Bertrand, Professeure d'Economie à l'Université de Chicago ; Madhav Chavan, cofondateur de Pratham ; Marcela Eslava, Professeure d'Economie à l'Université des Andes ; Fang Cai, Expert principal au Think Tank National de l'Académie Chinoise des Sciences Sociales ; et de plusieurs autres experts renommés. Ce groupe diversifié de personnalités représente une richesse de perspectives pour le Conseil. Lire aussi | On connaît la date du vol inaugural Shanghai-Casablanca Une représentation forte de l'Afrique L'Afrique est bien représentée dans ce Conseil, avec la participation de figures influentes telles que Mostafa Terrab, Patrick Achi, Nonkululeko Nyembezi et James Mwangi, qui font également partie des quatorze leaders mondiaux engagés dans cette initiative. Cette représentation africaine est d'autant plus pertinente que le continent est sur le point de connaître un changement démographique majeur. Lire aussi | Fès-Meknès : 42 milliards de DH d'investissement à mobilier d'ici 2026 L'impact des transformations démographiques en Afrique Dans les prochaines décennies, l'Afrique connaîtra une transformation démographique significative. D'ici 2050, une personne sur quatre sur Terre sera d'origine africaine, et plus d'un tiers des jeunes du monde vivront en Afrique. Cette évolution est le fruit des progrès réalisés en Afrique, notamment en matière de santé, d'éducation, d'espérance de vie, de revenus, et de nutrition. Toutefois, cette croissance démographique rapide représente également un défi. Pour tirer pleinement parti du « dividende démographique » en Afrique, il est crucial de créer des opportunités d'emploi et d'assurer des conditions de vie durables pour les nouvelles générations. Selon les estimations, la mise en œuvre de politiques adaptées pourrait conduire à une augmentation de 15 % du PIB de l'Afrique et à une réduction de 17 % de la pauvreté d'ici 2030.