La maire de Rabat, Asmaa Rhlalou, a officiellement démissionné de son poste ce mercredi 28 février. La balle est désormais dans le camp du wali. C'est dans l'après-midi du mercredi 28 février que la maire de Rabat, Asmaa Rhlalou, a adressé sa lettre de démission au wali de la région Rabat-Salé-Kénitra, après des mois de tensions au sein du conseil communal de la capitale. « J'ai eu le grand privilège de présider à la gestion de la commune de Rabat depuis les élections du 8 septembre 2021. Cependant, compte tenu de l'état de tension que connaît la commune de Rabat depuis les derniers mois, je vous prie d'accepter ma démission de la présidence du Conseil », a-t-elle écrit dans sa lettre. Lire aussi | La maire de Rabat, Asmaa Rhlalou, a démissionné « C'est maintenant au tour du wali de la région Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed Yakoubi, de dissoudre l'ensemble du bureau du Conseil communal avant de convoquer une nouvelle élection du président de la Commune par les membres du Conseil communal, qui devra avoir lieu dans les quinze jours », nous informe un membre du Conseil. Un successeur du RNI? Issue du RNI, parti majoritaire au Parlement, Asmaa Rhlalou était la première femme à occuper le poste de maire de la capitale du Royaume. Cependant, critiquée pour sa gestion de la commune jugée « calamiteuse » par l'opposition, mais aussi par sa propre formation politique, Rhlalou a dû se rendre à l'évidence et ainsi laisser sa place à un successeur qui devra, selon toute vraisemblance, appartenir à sa famille politique. Lire aussi | France-Maroc : Paris et Rabat face aux défis économiques En effet, sur les 58 sièges que comporte le Conseil de la ville, la majorité (RNI, PAM, Istiqlal) en détient 30. Le RNI compte 12 sièges, le PAM 10, tandis que l'Istiqlal compte 8 conseillers.