Après le français Sade-CGTH, d'autres entreprises viennent d'être choisies pour travailler au renforcement de l'approvisionnement en eau potable de la ville de Dakhla et de son futur port. Il s'agit du marocain Oumoujane Travaux ainsi que le consortium formé par ses compatriotes HS Infra et M-AMTM (Société d'aménagement travaux marocaine) avec l'espagnol Viales Y Obras Publicas. Le groupe spécialisé dans la conception, la construction, la réhabilitation et l'entretien des réseaux d'eau et d'énergie, Sade-CGTH, filiale de Veolia, ne sera pas seule sur le chantier du raccordement du futur port de Dakhla Atlantique au nouveau complexe hydraulique de Dakhla qu'il a récemment remporté. En effet, l'Office National de l'Electricité et de l'Eau Potable (ONEE) a annoncé le résultat d'un nouvel appel d'offres, lancé par sa Branche Eau et portant toujours sur le raccordement du futur port de Dakhla Atlantique aux réservoirs du nouveau complexe hydraulique de Dakhla. Lire aussi | La future alliance entre le N°2 mondial Maersk et le N°5 Hapag-Lloyd, une très bonne nouvelle pour Tanger Med L'entreprise marocaine Oumoujane Travaux ainsi que le consortium formé par ses compatriotes HS Infra et M-AMTM (Société d'aménagement travaux marocaine) avec l'espagnol Viales Y Obras Publicas ont eux aussi été déclarés attributaires de ce projet qui va renforcer l'alimentation en eau potable de la ville de Dakhla. Ils fourniront et poseront des conduites de raccordement pour un montant global de plus de 182 millions de DH. Ainsi, le consortium constitué par l'espagnol Viales Y Obras Publicas, HS Infra, société du groupe marocain Investorama, et M-AMTM de Mourad Laghrib, remporte un contrat de près de 100 millions de DH. La tranche de pose de conduites attribuée à Oumoujane Travaux, que pilote Hamou Oumoujane, est de 82 millions de DH. Lire aussi | Maroc. L'étau se resserre autour du PDG du premier producteur d'argent et de plomb du Royaume Ces entreprises gagnantes ont fait face à la concurrence de ténors du secteur des projets hydriques. Elles devancent ainsi Société de travaux agricoles marocains (Stam) de Louis Baudrand et CAPEP, qui appartient à la famille Ibnou Zahir. La Société nouvelle des conduites d'eau (SNCE) de la famille Laraqui, convoitait aussi le marché.