Après avoir remporté en décembre dernier le marché de construction du barrage de Sefrou (960 millions de DH), puis six mois plus tard celui d'Assif Ouender (230 millions de DH), la Société des travaux agricoles du Maroc (STAM) décroche le contrat de construction du barrage de Bouljir. Un marché de plus pour la STAM. L'Agence régionale d'exécution des projets (AREP) de la région Guelmim Oued Noun vient en effet de lui attribuer les travaux de construction du barrage du barrage de Bouljir situé dans la province d'Assa Zag suite à un appel d'offres. L'entreprise dirigée par Louis Baudrand a raflé ce marché devant son unique concurrent, en l'occurrence le groupe Mojazine, fondé par l'ancien président de la région Béni Mellal-Khénifra, Brahim Mojahid. Lire aussi | Le français Pizzorno réclame 40 à 50 millions d'euros au Maroc en guise de réparation Quoi qu'il en soit, la STAM a un délai de 36 mois pour exécuter les travaux. Le barrage de Bouljir devrait s'étendre sur une largeur de 416 mètres de largeur et une hauteur 5 mètres. Un marché d'une valeur d'un peu plus de 20,1 millions d'euros. La construction de ce barrage entre dans le cadre du Programme national pour l'approvisionnement en eau potable et l'irrigation 2020-2027, d'un coût global d'environ 150 milliards de DH après sa révision suite aux vagues successives de sécheresse durant la dernière décennie, lesquelles ont fait apparaître la vulnérabilité du système d'approvisionnement en eau lors de ces périodes de longue sécheresse. Cette enveloppe était initialement de 115,4 milliards de DH. Ce programme a permis d'accélérer le rythme d'investissement dans le domaine de l'eau, à travers l'accompagnement de la demande croissante sur les ressources et la garantie de la sécurité hydrique du pays, tout en limitant les effets du changement climatique. Le Royaume compte actuellement 152 grands barrages et 141 petits barrages.