Les autorités locales sont intransigeantes face aux infractions commises par les usagers de ces nouveaux moyens de transport. Les conducteurs de ces vélos électriques constituent danger tant pour les autres que pour eux-mêmes. Un cadre réglementaire est en en cours de préparation. Les autorités de la ville de Salé ont entamé une vaste campagne contre les infractions de la circulation commises par les conducteurs de ces vélos électriques, dont le non port de casque ainsi que l'excès de vitesse (au-delà de 40 km/h), sachant que la vitesse de ces moyens de transport atteint 70 km/h, rapporte le quotidien Al Akhbar dans sa livraison de ce mardi 11 avril 2023. Ces véhicules qui se sont multipliés ces derniers mois, pour leurs aspects pratique et économique, dans un contexte de hausse vertigineuse du carburant, font l'objet d'une décision de réglementation, tel que Challenge.ma et Challenge magazine l'avaient signalé dans un article paru en février dernier. Lire aussi | Circulation en trottinette ou vélo électriques. un nouveau cadre réglementaire en préparation En effet, dans sa réponse à une question écrite d'un parlementaire, le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Benabdeljalil, a annoncé que deux projets d'amendement sont en cours de préparation. Il s'agit du décret N° 2.10.421 qui vise les véhicules et la décision 2730.10 qui concerne l'homologation de ces mêmes véhicules. Ces amendements interviennent dans un soucis de vérifier si ces véhicules sont conformes aux normes de sécurité routière avant de leur octroyer l'autorisation de mise en circulation, et ce, en accord avec les dispositions de l'article 49 de la loi 52.05 relatif au code de la route. Il est par ailleurs prévu que ces réglementations touchent aussi les mobylettes ou petits vélos moteur fixant u certain nombre de conditions à leurs usages dans la voie publique. Tel que nous l'avions cité en septembre 2022, un «Référentiel d'homologation» relatif aux trottinettes et aux vélos électriques est en cours de mise en place par le ministère de tutelle, afin de remédier à ce flou incommodant. Ceci implique qu'une fois homologués, ces engins seront considérés comme des véhicules classiques. Ainsi, ils seront soumis au système d'assurance.