Ahmed Eddarraz, est candidat aux élections législatives de la 9ème circonscription des Français établis hors de France, qui couvre le Maghreb et une partie de l'Afrique de l'Ouest, pour porter les couleurs de la majorité présidentielle dans cette bataille en lieu et place du député sortant M'Jid El Guerrab, affaibli par son calendrier judiciaire. Interview. Challenge : Vous êtes candidat aux élections législatives de la 9ème circonscription afin de représenter quelque 159.500 Français inscrits sur les registres consulaires, répartis sur seize pays du Maghreb et d'Afrique de l'Ouest. Qu'est-ce qui vous a motivé à vous présenter ici précisément ? Ahmed Eddarraz : Mon histoire personnelle me prédispose à endosser des responsabilités auprès des Français de la 9e circonscription. J'ai rencontré nombre de nos concitoyens au Maroc, bien sûr, où je réside mais aussi en Tunisie, en Algérie, en Côte d'Ivoire, au Sénégal, au Mali. Pour répondre à un problème de manière diligente, il faut le maîtriser et le travailler en amont. C'est ce que j'ai fait. Ma candidature sur ces territoires me paraît naturelle. Lire aussi | « De bonnes perspectives pour les entreprises hongroises au Maroc » (Ministre Hongrois de l'économie) Challenge : Qu'est-ce qui fait de vous le « candidat naturel » dans cette bataille ? Ahmed Eddarraz : Je suis né à Millau dans l'Aveyron. La France a fait de moi l'homme que je suis avec ses valeurs, sa foi en la liberté et la tolérance. Mais je suis aussi irrigué par ma double culture marocaine. Je suis un homme de réseau proche des décideurs en France mais aussi dans les pays de la 9e circonscription. Je possède donc les relations pour intervenir au plus vite dans l'intérêt de mes concitoyens installés à l'étranger, pour débloquer des situations, faire avancer des dossiers. Sinon je travaille depuis plusieurs années afin de répondre aux préoccupations des Français de l'étranger. Lire aussi | Sahara marocain. Les Pays-Bas s'inscrivent dans la dynamique internationale de soutien au plan d'autonomie Challenge : Vous avez fait de l'éducation l'un des thèmes principaux de votre campagne. Que souhaitez-vous apporter concrètement aux Français de l'étranger ? Ahmed Eddarraz : Je propose l'école gratuite pour tous les Français de l'étranger. Ce sera mon premier combat pour l'égalité réelle. Il ne peut pas y avoir des enfants français de première catégorie, ceux de Métropole, qui ont accès gratuit à l'éducation et des enfants français de seconde catégorie, ceux dont les parents sont expatriés à l'étranger, qui sont contraints de payer leur scolarité. Mon combat consiste également à enlever un poids aux Français de l'étranger et faciliter leurs démarches pour obtenir des documents officiels. C'est inacceptable que les Français de l'étranger n'aient pas le même accès à leurs papiers que les Français de Métropole. Lire aussi | BERD. 1,6 milliard d'euros investi dans le secteur privé au Maroc Je milite aussi pour la création d'un poste de médiateur des Français de l'étranger au sein du Ministère des Affaires étrangères. Je promets également de prendre langue avec la compagnie Air France pour plafonner le prix des billets d'avion pour les Français expatriés et leur permettre de visiter leur famille en France autant que possible.