Le Maroc a lancé un appel d'offres pour une étude concernant la mise en place d'une infrastructure GNL et d'une unité flottante de stockage et de regazéification dans le port de Mohammedia, a indiqué l'agence portuaire. Le 25 janvier a été fixé comme date limite pour l'appel d'offres qui vise à aider l'agence portuaire à moderniser le port pour accueillir l'infrastructure GNL et FSRU. Lire aussi |Gaz naturel. Le Conseil de la concurrence appelle à éviter toute situation de monopole La ministre de l'énergie Leila Benali avait déclaré aux députés le mois dernier que son ministère envisageait la mise en place d'une infrastructure GNL et le lancement d'un FSRU qui fournirait au pays tous ses besoins en gaz. Le Maroc avait l'habitude de compter sur l'Algérie pour la plupart de ses besoins en gaz jusqu'à ce que cette dernière décide unilatéralement d'arrêter le flux de gaz à travers le gazoduc en octobre dernier dans une série de mesures hostiles. Benali a également déclaré que la consommation de gaz du Maroc passerait de 1 milliard de mètres cubes en 2021 à 3 milliards de mètres cubes en 2040. La production nationale de gaz du Maroc devrait s'élever à 110 millions de mètres cubes cette année, mais des perspectives prometteuses attendent le pays avec les puits fructueux découverts par les sociétés britanniques Sound Energy, Chariot et Sdx energy à travers le pays. Pour rappel, le Maroc a revu à la hausse ses objectifs en matière d'énergies renouvelables, à savoir 70 % du mix énergétique d'ici 2040 et 80 % d'ici 2080, afin d'atteindre ses objectifs de réduction des émissions de carbone. Lire aussi |La Banque Islamique de Développement apporte une contribution financière à la réalisation du Gazoduc Maroc-Nigéria Les autorités marocaines considèrent le GNL comme une source d'énergie propre adaptée à la transition sans carbone. Aujourd'hui, après que l'Algérie a cessé de fournir du gaz au Maroc, le Royaume a mis en œuvre une série de moyens alternatifs pour sécuriser ses sources d'énergie.