Alors que plusieurs pays font face à une quatrième vague d'infections au COVID-19, et qu'un nouveau variant sème le doute quant à l'efficacité des campagnes de vaccination effectuées, une étude publiée par JAMA Internal Medicine affirme que la troisième dose réduirait de 86% les risques d'infection au COVID. L'efficacité à court terme d'un régime à 2 doses du vaccin à ARNm BNT162b2 (Pfizer-BioNTech) contre le coronavirus a été démontrée à la fois dans des essais cliniques et dans des situations réelles. Cependant, l'efficacité à long terme reste indéterminée, et il existe des preuves d'une immunité décroissante en termes de dynamique des anticorps et de protection contre l'infection. La variante Delta était la souche dominante en Israël pendant l'été 2021 (responsable de plus de 99 % des cas) et a provoqué une augmentation rapide des infections au COVID-19, dont beaucoup chez des personnes vaccinées. Une campagne nationale de vaccination à la troisième dose (rappel) a été lancée en Israël le 1er août 2021. À partir du 24 août 2021, une dose de rappel a été recommandée pour toutes les personnes âgées de 30 ans et plus, ainsi que pour les populations à haut risque. Les directives actuelles stipulent qu'un intervalle minimum de 5 mois depuis la réception de la deuxième dose est nécessaire pour être éligible à la dose de rappel, et le rappel a été introduit dans les groupes d'âge les plus avancés en premier. Lire aussi | Maroc. Un ingénieur de l'ISESCO qui espionnait pour le compte de l'Algérie arrêté La population étudiée comprenait 306 710 membres des services de santé Maccabi ( Service de santé en Israël) âgés de 40 ans et plus (dont 55 % de femmes), ayant reçu 2 ou 3 doses du vaccin Pfizer-BioNTech et n'ayant pas eu de résultat positif au test PCR pour COVID-19 avant le début de la période de suivi. Au cours de cette période, 500 232 tests PCR ont été effectués, 227 380 parmi ceux qui ont reçu 2 doses et 272 852 parmi ceux qui ont reçu 3 doses, avec 14 989 (6,6 %) et 4941 (1,8 %) résultats positifs dans chaque groupe, respectivement. En comparant les personnes qui ont reçu un rappel et celles qui ont reçu 2 doses, le rapport constate une réduction de 86% de la probabilité d'être testé positif au COVID-19, pour les 28 à 65 jours suivant la réception du rappel.