Le Conseil économique Maroc-Portugal permettra de recentrer les priorités, de consolider les acquis et d'explorer de nouvelles pistes novatrices de partenariat. La CGEM et la CIP ont signé aujourd'hui l'accord de lancement du Conseil économique Maroc. À travers 6 groupes de travail sectoriels, cette plateforme permettra de donner une forte impulsion aux relations commerciales et d'investissement bilatérales. Il s'agit d'une convention de coopération portant sur la mise en place d'un Conseil économique Maroc-Portugal. Paraphée par le président de la CGEM, Chakib Alj, le secrétaire d'Etat à l'internationalisation au ministère des Affaires étrangères du Portugal, Eurico Brilhante Dias, et le vice-président de la Confédération des entreprises du Portugal (CIP), Armindo Monteiro, cette convention vise à donner une impulsion accélératrice aux relations économiques entre le Maroc et le Portugal. Lire aussi | Franck Riester : «La France est plus que jamais déterminée à renforcer ses partenariats économiques avec le Maroc» En vertu de cette convention, les parties concernées ont décidé de hisser le niveau de coopération vers un partenariat économique avancé. Le Conseil économique Maroc-Portugal se fixe pour objectifs de : – recentrer les priorités ; – consolider les acquis et les inscrire dans la durée ; – explorer de nouvelles pistes novatrices de partenariat, ambitieuses et bénéfiques pour les populations des deux pays dans le cadre d'un co-développement gagnant-gagnant ; – encourager la mise en place d'initiatives économiques conjointes ; – favoriser la synergie entre les acteurs et le partage d'expertise autour de projets structurants et emblématiques ; – améliorer le climat des affaires entre les pays ; – contribuer à la co-émergence. Lire aussi | Hamid Bentahar met en garde contre une implosion du secteur du tourisme « À travers cette coopération, nous souhaitons accompagner nos entreprises pour saisir le potentiel existant sur nos marchés dans des secteurs stratégiques et d'avenir, tels que le digital, l'aéronautique, l'automobile, l'énergie, le textile, la métallurgie ou encore la santé », a déclaré Chakib Alj. D'autres secteurs s'ajouteront au fur et à mesure, a-t-il ajouté. De son côté, Eurico Brilhante Dias a affirmé que cette nouvelle plateforme permettra de servir d'accélérateur et de donner une forte impulsion aux relations commerciales et d'investissement entre les deux pays.