Comme en France, Israël ou encore les Etats-Unis, le Comité scientifique marocain a validé l'injection d'une 3ème dose de rappel du vaccin anti-Covid-19 pour les personnes à risques, à commencer par les frontliners. Il s'agit en premier lieu du personnel de la santé, tous âges confondus. Le but est de protéger les nombreux professionnels de la santé étant en première ligne à affronter ce virus. Avec le variant Delta, de nombreux médecins, infirmiers et techniciens vaccinés ont été infectés, ce qui a causé leur absence et donc la perturbation de l'activité du secteur de la santé. Cette décision intervient alors pour les protéger, afin qu'ils puissent être présents, et au service du citoyen. Cette opération concernera également les personnes âgées. Le Comité a recommandé de démarrer avec la catégorie des plus de 65 ans, mais la décision finale revient au ministère de la Santé. Aussi, les personnes atteintes de comorbidités seront également ciblées. Comme pour les personnes âgées, la limite d'âge revient au ministère. Lire aussi |Coronavirus. Voici les nouveaux tarifs des tests de dépistage du Covid-19 Pour information, la 3ème dose de rappel devrait être injectée 6 mois au minimum après la 2e dose du vaccin. Au Maroc, la campagne de vaccination a démarré fin janvier 2021. L'administration des premières doses, visant les frontliners, les personnes âgées et celles atteintes de comorbidités, a donc démarré en janvier. Cela veut dire que l'injection de la troisième dose devrait démarrer à partir de ce mois de septembre. Pour ce qui est de la nature et du type du vaccin, il est tout à fait possible de mixer et intervenir entre différents vaccins comme cela a été le cas dans différents autres pays. Ainsi, les personnes ayant reçu deux doses de Sinopharm pourront se voir injecter une troisième dose du vaccin AstraZeneca par exemple, et inversement. Le démarrage de l'opération attendra la publication d'un communiqué officiel du ministère de la Santé.