Initialement prévue du 14 au 29 mai prochain, la 30ème édition du Rallye Aïcha des Gazelles a été de nouveau reportée à l'automne, en raison du contexte sanitaire lié à la pandémie de la Covid-19. À cet effet, Dominique Serra, fondatrice et organisatrice de l'épreuve, précise dans un communiqué que son staff s'était bien préparé pour organiser cette 30ème édition anniversaire de la meilleure des manières possibles. Mais qu'à cela ne tienne, l'épreuve se tiendra désormais du 17 septembre au 2 octobre prochain. Et Dominique Serra d'ajouter : «les circonstances planétaires ont joué encore contre nous». Dans le détail, le drapeau à damier de cette 30ème édition sera abaissé depuis la ville de Nice en France avec sur la ligne de départ 419 concurrentes, l'objectif pour ces dernières consistant à rallier la ville d'Essaouira dans le Royaume. «C'est notre nouvel objectif que nous devons toutes et tous nous donner, à savoir continuer à se préparer, et au-delà de tout, conserver son énergie !», a souligné la patronne de l'épreuve. Lire aussi | Coronavirus : seules les personnes vaccinées peuvent accomplir la Omra Rappelons que le Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc est le seul rallye-raid hors-piste 100% féminin au monde. Unique en son genre depuis 1990, il rassemble chaque année dans le désert marocain des femmes de 18 à 71 ans de différentes nationalités. Il entend refléter une autre vision de la compétition automobile à savoir : pas de vitesse, pas de GPS, mais une navigation à l'ancienne, uniquement en hors-piste pour un retour aux sources de l'aventure. Lire aussi | André Azoulay rend hommage à Hajja Hamdaouia Aux commandes d'un 4×4, d'un crossover, d'un crossover hybride, d'un quad, d'un SSV, d'un camion, d'une moto ou d'un véhicule électrique, les participantes doivent surpasser leurs limites et faire preuve de persévérance et de détermination pour parcourir plus de 1 500 km avec comme seuls accessoires des cartes, des boussoles, des règles et crayons pour s'orienter et surtout trouver le chemin le plus court en un minimum de temps. Un défi qu'elles sont nombreuses à vouloir relever chaque année, et ce, depuis une trentaine d'années déjà.