Face aux graves violations des droits de l'homme constatées à l'encontre des migrants et réfugiés sahraouis, les rapporteurs spéciaux de l'ONU ont déjà envoyé une communication au gouvernement algérien. « Ces violations semblent s'inscrire dans une tendance plus générale de violations systématiques qui auraient été commises par les forces de sécurité algériennes à l'encontre des réfugiés sahraouis et des mineurs migrants. Des incidents similaires d'abus présumés de mineurs migrants par les forces de sécurité algériennes ont été rapportés en janvier et mai 2020 près de la frontière entre l'Algérie et le Niger », apprend-t-on. Lire aussi| Déclarer et payer l'impôt sont deux obligations distinctes « Le 1er janvier 2020, les forces de sécurité algériennes auraient abattu trois mineurs migrants qui tentaient de traverser la frontière. Le 15 mai 2020, une patrouille de l'armée algérienne aurait mis le feu au site d'exploitation artisanale de l'or d'Abadara, tuant trois migrants et laissant les huit autres avec des brûlures au troisième degré et des blessures graves. La répression et les pratiques discriminatoires à l'égard des réfugiés auraient été accrues pendant l'état d'urgence lié à la pandémie de COVID-19 dans les camps de Tindouf », note-t-on également. Lire aussi| RedMed Finance se diversifie dans le private equity