Pour accompagner son réseau, Ladurée envisage d'augmenter les capacités de production de son laboratoire casablancais. Un plan de développement ambitieux est déjà sur les rails. La durée Maroc a le vent en poupe. Présente au Royaume depuis seulement cinq mois, la maison parisienne, célèbre pour ses macarons, a d'ores et déjà engagé un plan de développement très ambitieux pour les trois années à venir. Ce dernier se traduira d'abord par l'ouverture de trois salons de thé, Rabat, Casablanca et Marrakech avec un rythme d'ouverture d'un point de vente par an. Il s'agit d'un concept très répandu en Europe et qui se distingue par son climat traditionnel et surtout loin des tendances de la mode. Le deuxième volet de la stratégie de développement de Ladurée Maroc porte sur le renforcement des capacités de son laboratoire de production (déjà opérationnel). L'objectif serait «de répondre d'une manière efficace et rapide à tous les besoins de nos futurs points de vente sur l'ensemble du Royaume», explique Kamil Bennis, Directeur général de LFC Logistic, la société qui détient le contrat de licence exclusif pour le Maroc. Pour atteindre ses objectifs, la franchise a alloué une enveloppe d'investissement totale de l'ordre de 70 millions de DH (hors foncier). Le jeu en vaut la chandelle. Car à en croire le patron, le chiffre d'affaires réalisé par cette enseigne depuis l'ouverture est très prometteur. «A ce jour, nous sommes en phase avec nos objectifs budgétaires, ce qui est très positif», déclare Kamil Bennis. Alors quel est le secret de réussite de Ladurée? Une réussite dans la durée Le succès de Ladurée au Royaume, Kamil Bennis l'attribue d'abord à leur stratégie de ciblage très efficace. En effet dès le début, le top management a visé une clientèle connaisseuse de la Maison. Et pour mieux les convaincre, la maison a pratiqué des prix en fonction du pouvoir d'achat du marché Marocain. «Pour le macaron, nos prix ne sont pas plus élevés que ceux à Paris. Quant à nos pâtisseries, les prix sont en dessous des tarifs parisiens», ajoute-t-il. Pourtant, les macarons représentent près de 70% des ventes, suivis des pâtisseries et des différents coffrets.