Le royaume continue de renforcer le cadre juridique des transactions électroniques. La Chambre des Représentants vient, en effet, d'adopter le projet de loi n°43.20 relatif aux services de confiance pour les transactions électroniques. Selon le gouvernement, ce texte constitue une pierre angulaire et un pilier important pour le reste des textes législatifs relatifs aux domaines de la cybersécurité et de la confiance numérique. En clair, ce projet de loi a pour objectif de mettre en place un nouveau cadre juridique à même de répondre aux besoins des acteurs économiques, publics, privés, administrations publiques et citoyens. Et ce, à travers l'organisation des signatures électroniques, du cachet électronique, de l'horodatage électronique, des services de transmission électronique sécurisée et de la vérification des sites Web. Lire aussi| Déclaration rectificative 2020 : les détails du guide aux utilisateurs de la DGI [Document] On apprend qu'il vise aussi à établir un cadre juridique moins restrictif et plus approprié pour les diverses transactions et à clarifier l'effet juridique de la signature électronique simple et avancée, de sorte que l'effet juridique des deux signatures électroniques ne puisse être rejeté ou non accepté simplement parce qu'elles sont présentées sous forme électronique ou parce qu'elles ne répondent pas aux exigences d'une signature électronique qualifiée. De même, ce texte de loi permettra d'élargir le champ d'application de la loi actuelle pour y inclure les documents émis par les établissements de crédit et organismes assimilés. Lire aussi| Le Maroc lève 3 milliards de dollars sur le marché financier international « Le grand développement numérique que connaît le Royaume appelle à créer un climat de confiance qui comprend tous les services numériques et offre aux acteurs économiques et aux administrations publiques un environnement juridique qui permet de lancer de nouveaux services et assure en même temps la protection juridique pour les citoyens et encourage les transactions numériques », a souligné Abdellatif Loudiyi, ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement chargé de l'Administration de la Défense nationale.